Un appel à l'éveil parce que, les congolais ne doivent pas être distraits, "le président Kabila ne veut pas d'élections dans ce pays. Son souci est de s'éterniser et de rester là où il est", déclare Jean-Baudouin Mayo de l'UNC, parti de Vital Kamerhe.

Signataires de l'accord de la cité de l'Union Africaine et de la CENCO, ils exigent des élections cette année.

"Nous devons nous réinvestir dans l'exigence des élections. Si le 31 décembre, nous n'avons pas nos élections, nous devons nous assumer", dit encore Jean-Baudouin Mayo.

Qui, sur TOP CONGO FM, dit tout le mal qu'il pense de l'accord de la Saint-Sylvestre signé au Centre interdiocesain.

"Cet accord était de la poudre aux yeux. Le président Kabila voulait gagner du temps. Il a eu le temps et le reste ne le préoccupe pas".

Pour lui aujourd'hui, le peuple et l'opposition doivent se ressaisir.

Le CNSA (Conseil national de suivi de l'accord) "fait partie de stratégies qui ont pour but d'endormir les gens. Nous avons commis l'erreur de croire en ces négociations".


Strict respect de l'accord (MLC)

Favorable à la mise en place du CNSA, seul instrument, pouvant permettre l'organisation des élections dans le délai convenu dans l'accord, le porte-parole du MLC, Jean-Jacques Mamba appelle quand à lui au respect de cet accord.

"Il y a un accord qui doit être respecté. Nous devons avoir les élections à la fin de cette année. Il ne s'agit pas de pressions. C'est un devoir", rappelle-t-il.

Il demande ainsi au Chef de l'État à prendre ses responsabilités.


Cet accord n'a jamais été respecté (UDPS)

A l'UDPS, Peter Kazadi, l'ancien conseiller juridique d'Étienne Tshisekedi estime que "depuis que nous avons signé cet accord le 31 décembre 2016, il ne connaît pas un seul début d'exécution sur toutes les mesures que nous avons prises".

Peter Kazadi appelle à la bonne volonté de tous.

"Il est dit que l'accord doit être appliqué de bonne foi. Nous notons que de l'autre côté, il n'y a pas de bonne foi", constate-t-il.


L'accord doit être appliqué par tous (MP)

"Ce n'est pas la Majorité présidentielle qui doit appliquer l'accord. Ce sont des médiateurs qui en ont l'obligation de l'application", précise Christophe Kolomoni, député honoraire et cadre de la Majorité présidentielle.

Balayant les "allégations" imputant à la MP la responsabilité de la "non application de l'accord, il estime que "l'accord est en train d'être appliqué".


Barick Bwematelwa
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