Trente-huit (38) nouvelles fosses communes ont été découvertes dans la province du Kasaï les 4 et 7 juillet 2017 par une équipe du Bureau Conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCUNDH), et de la justice militaire dans le territoire de Kamoina (Kasaï) respectivement à Diboko et à Sumbula.

« À Diboko, la mission d’enquête conjointe a découvert 31 fosses communes probables dans quatre sites différents. À Sumbula, sept fosses communes probables ont été identifiées à deux endroits différents. À ce jour, le BCNUDH a identifié 80 fosses communes au Kasaï, » a déclaré à ACTUALITE.CD, José Maria Aranaz.
Depuis la mort du chef coutumier Kamwina Nsapu, abattu le 12 août 2016 par la police dans la province du Kasaï-central , les provinces du Kasaï ,Kasaï-central, Lomami et Kasaï-Oriental sont en proie à des violences meurtrières opposants les forces de sécurité aux miliciens Kamwina Nsapu.

Selon un décompte de l’Eglise catholique, plus de 3 300 personnes ont été tuées dans les violences au Kasaï parmi lesquels deux experts des Nations-Unies qui enquêtaient dans la région.

Ces violences ont également forcé 1,4 million de personnes à fouir leurs ménages depuis le début de cette crise en Août dernier, selon un rapport actualisé des Nations-Unies.

Alors que l’armée congolaise conduit des opérations militaires « d’envergure » contre les miliciens Kamwina Nsapu depuis fin mars, les Nations-Unies ont récemment préconisé la « démilitarisation progressive » de la région du Kasaï pour mettre fin à la crise.

En Juin dernier, le conseiller spécial du secrétaire général des Nations-Unies, Adama Dieng qui était en mission en RDC avait déclaré qu’ »Il n’y a pas de solution militaire » mais il faut « progresser vers le règlement non-violent du conflit ».
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