L’annonce par la CENI de renvoyer les élections à 2019 laisse sans voix la communauté internationale. Alors que le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a lancé mercredi un millième appel au respect de l’accord de la Saint Sylvestre, la France, elle, estime tout simplement qu’il n’y a pas de sujet.

« A notre connaissance, il n’y a pas eu de communication officielle de la part de la Commission électorale nationale indépendante concernant le calendrier électoral. Comme nous l’avons indiqué à maintes reprises, nous demandons la mise en œuvre urgente et complète de l’accord politique du 31 décembre 2016, afin que des élections crédibles et inclusives puissent avoir lieu le plus rapidement possible », a indiqué jeudi un porte-parole de la diplomatie française lors d’une conférence de presse.

Le message de la CENI délivré mercredi aux délégués de la société civile ne souffre pourtant d’aucune ambiguïté. En témoigne la vague de réactions qui s’en sont suivies, au tant dans l’opposition que dans la majorité.

Au Rassemblement, Félix Tshisekedi a dénoncé une déclaration de guerre. « Vous voulez des élections précipitées pour plonger le pays dans l’anarchie et prendre le pouvoir par la force”, lui a répondu Jean Pierre Kambila, numéro deux du cabinet de Joseph Kabila. Pendant que la France attend « l’officialisation ».

Par CAS-INFO
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