*‘’La RDC, au cœur de l’Afrique, avec une superficie représentant les deux tiers de l’Europe, avec ses richesses humaines et naturelles, est plus que jamais le pays africain d’avenir. J’aimerais à cette occasion lancer un appel pour la mise en place d’un groupe de réflexion sur les opportunités réelles d’investissement en RDC et au Maroc pour définir les potentialités possibles entre les communautés d’affaires des deux pays. L’Ambassade du Royaume du Maroc à Kinshasa, de concert avec les autorités congolaises, ne ménagera aucun effort pour la conclusion de tous les accords et conventions devant servir de base légale pour développer des relations socio-économiques’’. Tel est la quintessence du message de l’Ambassadeur du Maroc, tenu à Kinshasa, au Pullman Grand Hôtel, lors de l’ouverture du débat axé sur le thème : ‘’RDC-Maroc : Opportunités d’affaires et perspectives de développement’’. En lisant le discours, ci-dessous, l’Ambassadeur du Maroc à Kinshasa, M. Rachid Agassim, s’est montré plus que déterminé à consolider les liens de partenariat mais, surtout, à relever les opportunités d’investissements en vue de secréter les moyens devant permettre d’accélérer le développement dans les deux pays. Discours de Monsieur l’Ambassadeur Conférence-Débat «RDC-Maroc : Opportunités d’affaires et perspectives de développement » Kinshasa, Mercredi 22 Novembre 2017 Salam, Mboté, Bonjour Excellence Monsieur le Premier Ministre, Excellence Monsieur le Vice Premier Ministre, Excellences Messieurs les Ministres, Distingués invités en vos titres et qualités respectifs, Je tiens à vous remercier pour votre présence qui témoigne de l’intérêt que vous portez à cet évènement. En effet, les relations entre le Royaume du Maroc et la République Démocratique du Congo ont toujours été qualifiées d’excellentes. Cette excellence, bien qu’établie et confirmée politiquement, n’a pas encore atteint ce même niveau en terme des relations économiques, commerciales et d’investissements. Le Maroc, dans ce sens, œuvre pour consolider davantage les relations pour le développement socio-économique avec tous les partenaires africains. Ces dernières années, le Maroc s’est imposé en Afrique en tant qu’acteur majeur des investissements. En effet, la politique d’ouverture envers l’Afrique, menée et encouragée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’Assiste, a poussé les grands groupes marocains, tous domaines confondus, à se tourner vers le continent africain dans une optique ‘gagnant-gagnant’. Selon le dernier rapport « Perspectives économiques en Afrique », réalisé par la BAD en partenariat avec l’OCDE et le PNUD, le Maroc est le premier investisseur en Afrique avec un montant estimé à 4 milliard de dollars en 2016. Un chiffre appelé à l’augmentation suite à la réintégration du Maroc à l’UA et à la prochaine adhésion à la CEDEAO. Ainsi, une étude conduite par l’Agence « Erns § Young », a montré que le Maroc est le premier investisseur africain en termes de capitaux investis et emplois créés au continent (4.8 milliards $ et 3957 emplois), suivi par l’Afrique du Sud (1.6 milliards $ et 2925 emplois) et le Nigeria (0.4 milliards $ et 732 emplois). Le Maroc durant ces deux dernières décennies a œuvré pour la préservation des équilibres macroéconomiques. Plusieurs réformes à caractère structurel ont été entreprises en vue de mettre le pays sur la voie d’une croissance forte et durable : Un taux moyen de croissance de 4% sur la période 2004-2015, avec un taux d’inflation maitrisée à moins de 2%, et plusieurs plans sectoriels (Emergence, Rawaj, Halieutis, MarocVert,…) ont été mis en place, s’inscrivant dans une double logique de modernisation de secteurs traditionnels à l’instar de l’agriculture, de la pêche et des mines et de développement de secteurs innovants tels que les énergies renouvelables, la logistique, l’industrie automobile, l’aéronautique et les services à forte valeur ajoutée, où le Maroc offre de véritables avantages compétitifs. Ces politiques ont amené le Maroc à être classé : 2ème pays Africain et 4ème dans la région MENA dans le classement Doing Business 2017 ; En 7 ans, le pays a gagné 60 places dans le classement Doing Business 2017 (128ème position en 2010, 68ème en 2017). En vue de promouvoir l’acte d’investir, un intérêt particulier est accordé à l’amélioration du climat des affaires. Un ensemble de dispositifs visant à renforcer la concurrence et la transparence a été mis en place. Il s’agit de : Simplification des procédures administratives aux entreprises ; Renforcement du système de droit des affaires (loi sur la concurrence et la liberté des prix ; la loi sur les groupements d’intérêts économiques, la loi sur la propriété industrielle et intellectuelle…) ; Amélioration de la transparence réglementaire ; Développement et modernisation des marchés financiers ; Création du Comité National de l’Environnement des Affaireset des comités régionaux de l’environnement des affaires (CREA) ; Création de l’Instance Centrale de la Prévention de la Corruption ; Création de l’Office Marocain de la Propriété Intellectuelle et Commerciale ; Promotion de la charte relative à la Responsabilité sociale des entreprises. Aussi, et Dans le cadre de sa stratégie globale d’ouverture et de libéralisation, le Maroc a procédé à la mise en place d’un cadre juridique propice au développement de ses relations commerciales avec certains de ses partenaires potentiels, à travers la conclusion d’Accords de Libre-Echange. Il s’agit de l’Accord d’Association avec l’UE, des ALE avec les pays arabes (les Emirats Arabes Unis, l’Egypte, la Jordanie et la Tunisie), la Turquie et les Etats-Unis. Au niveau du partenariat africain, l’internationalisation des grands groupes marocains, notamment, ceux opérant dans les secteurs des banques, assurances, télécoms, BTP et immobilier, TIC et média, mines, pharmaceutique, transport aérien, tourisme, ont exploré les opportunités de développement avec les pays africains, en l’occurrence : République du Congo:-Une Filiale de la BMCE Filiale et une Filiale d’assurance – Construction des grands projets de logement social – Une commande publique de 195 million d’euro a été passée à la filiale du groupe EMT Bâtiment. -Projet d’électrification. Nigeria:-Mégaprojet structurant du gazoduc, -Création d’une agence aérienne de la RAM, – Création d’une Usine d’engrais. Ethiopie: -Plateforme Industrielle de Production d’engrais phosphatés, -Ouvertured’une représentation de la BMCE BANK, – Construction des grands projets de logements sociaux (Addoha). Guinée Equatoriale: Instauration d’un réseau de l’eau potable à Bata(SOAMGEC). Tchad: Formation et assistance technique en matière de l’eau potable (ONEE). Rwanda: Création d’une Usine d’engrais (OCP). Côte d’Ivoire: -Sauvegarde et valorisation de la baie Cocody, – Filiale d’assurance (RMA), -Réseau d’agence du Groupe Banque Atlantique, – Construction des grands projets de logement social, – Complexe touristique, – Grands projets de logements sociaux et de haut standing. Madagascar : Sauvegarde et valorisation du canal des Pangalanes. Gambie : Formation et assistance technique matière de l’eau potable(ONEE). Gabon : Création d’une usine d’engrais. Burkina Faso : Création d’une filiale Maroc-Telecom. Sénégal : Construction de quais de pêche et construction du pôle de commerce du port autonome de Dakar. Togo : Ouverture d’une filiale d’Attijariwafa Bank marocain, Filiale d’assurance (RMA Watanya). Niger : Formation et assistance technique (ONEE). Cameroun : Construction des grands projets de logements sociaux (Addoha). Tous ces projets que je viens de citer, non seulement ils sont possibles en RDC, mais la RDC détient toutes les potentialités pour établir un partenariat « ganagant-ganagant » avec le Maroc. Ce partenariat servira, en premier lieu, le développement socio-économique de la RDC. La RDC, au cœur de l’Afrique, avec une superficie représentant les deux tiers de l’Europe, avec ses richesses humaines et naturelles, est plus que jamais le pays africain d’avenir. J’aimerais à cette occasion lancer un appel pour la mise en place d’un groupe de réflexion sur les opportunités réelles d’investissement en RDC et au Maroc pour définir les potentialités possibles entre les communautés d’affaires des deux pays. L’Ambassade du Royaume du Maroc à Kinshasa, de concert avec les autorités congolaises, ne ménagera aucun effort pour la conclusion de tous les accords et conventions devant servir de base légale pour développer des relations socio-économiques. Nous sommes également en train de travailler pour la tenue à Kinshasa, dans les plus brefs délais possibles, de la Commission mixte RDC-Maroc. Je tiens également à rappeler que la visite de travail, réussie, qu’a effectuée le Vice Premier Ministre et Ministre des Affaires Etrangères au Maroc à la mi-septembre 2017, lui a permis de constater, à travers toutes les rencontres, la disponibilité du Gouvernement marocain à accompagner la RDC dans sa quête au développement socio-économique et bien évidemment au renforcement des relations bilatérales à tous les niveaux.
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