Il est vrai que le président de l’UDPS, Antoine-Félix Tshilombo Tshisekedi –FATSHI- est en négociations poussées avec le régime de Kinshasa, pour être placé au poste de premier ; avec comme conséquent : permettre à l’illégal et l’illégitime, Joseph Kabila de glisser de nouveau au-delà de 2018. Cependant, Félix Tshisekedi est coincé. Il ne sait pas avancer dans ce deal avec Kinshasa, parce que, pris au cou et lié par les engrangements de Genval. Lesquels engagements étaient clairs : l’UDPS pouvait tout pendre pendant la période de la transition, quant à soutenir aux élections, la candidature de Moïse Katumbi, à la présidentielle. Entre temps, FATSHI dans sa quête pour la primature, ses interlocuteurs de la majorité l’exigeaient et l’exigent encore de se désolidariser de Katumbi. C’est-à-dire, renoncer aux engagements de Genval.



Une démarche soutenue d’ailleurs par la base de l’Union pour la démocratie et le progrès social, mais portée par la communauté internationale à travers la Belgique, dont le ministre des affaires étrangères, Didier Reynders avait réceptionné les conclusions des assises de Genval. En effet, la Belgique qui ne supporte plus Kabila et son régime refuse le mariage qui est entrain d’être mis en place entre l’UDPS via Félix Tshisekedi et la kabilie. C’est ainsi qu’une rencontre secrète entre les deux personnalités, justement sous les auspices des décideurs du monde, est programmée au Botswana, dans les jours qui suivent. Après Kigali, Katumbi a fait Lusaka où il a échangé avec le président Lorenzo, avant de regagner Bruxelles, pour y préparer ce voyage de Botswana. Où C-NEWS a appris, qu’il y sera rejoint par Félix Tshisekedi, pour faire route ensemble à Pretoria, où les deux tenteront de renouer les liens.


L’enjeu consiste à déjouer le deal entre FATSHI et Kabila. Faire revenir Félix Tshisekedi à la volonté de Genval. Puis pousser ce dernier à soutenir la candidature de Katumbi, et jouer le rôle du n°2 de l’opposition. C’est qui justifie la sortie de Delly Sesanga, selon laquelle, «Ensemble» ne soutiendra jamais la candidature de Félix Tshisekedi et fera tout pour que Katumbi rentre au pays. Au cas contraire, il n’y aura pas élections. Ainsi FATSHI se trouve écartelé entre toutes ces options. Pour se sauver, il ne lui reste qu’à brandir la volonté de la base de l’UDPS et même celle de l’ensemble de la communauté internationale, qui exclut toute alliance avec Kabila. Déjà, qu’il a été désigné au congrès candidat président pour les comptes de l’UDPS. Il n’a qu’à faire cette volonté de sa base pour survivre politiquement –sinon ça sera un désastre soit sa Mort politique.


Malheureusement, FATSHI n’est pas prêt à renoncer à sa démarche de prendre la primature. Il l’avait même dit à un ambassadeur en poste à Kinshasa. Il avait affirmé à cet ambassadeur que le corps de son père est le dernier épouvantail, qu’il faut secouer pour obtenir de Kabila le poste de premier ministre, si pas obtenir une révolution populaire.   
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top