*De l’avis des observateurs, les textes et la jurisprudence plaident pour le parti de Fatshi. Du nouveau dans le feuilleton « tentative de remplacement de Jean-Pierre Kalamba ». L’UDPS vient de présenter son candidat rapporteur. Bertrand Midimu est son nom. Reste à savoir si le parti cher à Fatshi aura finalement gain de cause. La conjoncture plaide pour. La demande de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) de procéder au remplacement de son délégué à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), en l’occurrence le rapporteur Jean-Pierre Kalamba n’a toujours pas abouti. Dans sa lettre déposée au Bureau de la chambre basse début mai, le parti phare de l’opposition a rappelé toutes les démarches entreprises jusque-là, et lesquelles sont restées sans suite. C’est presque depuis une année que cela dure... Des observateurs ne s’expliquent pas cette mise en veilleuse de la procédure de remplacement du délégué de l’UDPS à la Centrale électorale, alors que certains groupes parlementaires, notamment le MLC et le PPRD, ont déjà remplacé leurs préposés. En vertu de cette jurisprudence, on ne voit pas pourquoi on refuserait au parti de Félix Tshisekedi de faire pareil. Si l’UDPS retire sa confiance à Jean-Pierre Kalamba, - ce qui est le cas- ce dernier n’a plus sa place au sein du Bureau de la CENI. Puisque c’est son mandant qui le désavoue, cela devrait aller de soi. HARMONIE AVEC LE PARTI Les mêmes observateurs font valoir surtout l’identité de vue qui se dégage actuellement entre le groupe parlementaire UDPS et Alliés et le parti piloté par Félix Tshisekedi. Le candidat proposé au remplacement de Jean-Pierre Kalamba a été en effet adoubé par le président national de l’UDPS. On souligne même que trente-six députés nationaux sur les cinquante députés membres du groupe parlementaire UDPS et Alliés demandent au président de l’Assemblée nationale d’entériner le remplacement de leur préposé à la CENI. Leur décision est contenue dans un acte d’engagement qu’ils ont signé et remis lundi 14 mai au président de la Chambre basse du parlement, Aubin Minaku. Dans ce document, les signataires déclarent être fidèles à l’idéologie de l’UDPS/Tshisekedi et aux valeurs qui fondent l’action du nouveau président du parti. « Nous sommes dans notre groupe 50 députés. 36 ont soutenu la position du président Felix Tshisekedi... Vu que le président de l’Assemblée et le bureau pensaient que le problème était encore au niveau du groupe parlementaire, nous avons souhaité qu’avant que la commission puisse se prononcer, qu’on vide cette astuce-là de sorte qu’avant la fin de cette semaine, que le bureau de l’Assemblée communique le nom du nouveau rapporteur de la CENI », explique sur Top Congo, John Kolela, rapporteur du groupe parlementaire UDPS et Alliés. C’est depuis janvier de cette année que l’UDPS et le Groupe parlementaire UDPS et Alliés ont, à travers plusieurs correspondances, saisi le bureau de l’Assemblée nationale d’une demande relative au remplacement de leur délégué Jean-Pierre Kalamba au sein de la Commission électorale nationale indépendante. Aubin Minaku, dans une correspondance adressée début mars au président de la CENI, avait promis de soumettre ce dossier à la chambre basse du Parlement dès le début de la session ordinaire du mois de mars. Depuis, c’est le statu quo. Interrogé il y a une année par Radio Okapi, Jean-Pierre Kalamba reconnait avoir été notifié par Jean-Marc Kabund, secrétaire général de l’UDPS, son parti, de son remplacement. Il n’attendrait que cela soit fait dans le respect des textes pour lui permettre de « retourner avec joie » au Parlement pour occuper son siège de député national. A l’ère et à l’heure de l’application de l’Accord de la Saint Sylvestre, réserver une suite favorable à l’UDPS participerait de la décrispation de l’environnement politique. En un mot comme en mille, faire droit à l’UDPS relève autant du texte que du contexte, commente un analyste.
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