Près de 673.209 finalistes du secondaire en RD Congo ont rendez-vous aujourd’hui 18 juin pour la session de l’examen d’Etat édition 2018. En prévision de cette grande épreuve, de nombreux candidats finalistes à Kinshasa ont consacré la journée dominicale d’hier à la prière.

Cependant, selon les sources proches du ministère de l’EPSP, il a été observé cette année 2018, une augmentation de 6,2% par rapport à l’année passée. A ce propos, le nombre de filles a connu une croissance passant ainsi de 242.960 en 2017 à 264 850 cette année. Soit, une augmentation de 21 890, soit 9%.
Pendant quatre jours, c’est-à-dire du 18 au 21 juin, les élèves de sixième vont faire face à ces épreuves sur toute l’étendue de la République.
Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP) Gaston Musemena est revenu sur ces épreuves dans son intervention vendredi 15 juin dernier sur Radio Okapi pour rassurer les parents que tout élève régulièrement inscrit, doit passer l’examen sans être inquiété pour quoi que ce soit, y compris les frais.
Et d’ajouter : « Les instructions ont été clairement données par le ministre que je suis pour que tous les enfants inscrits pour passer les épreuves de l’examen d’État les passent sans qu’ils ne soient déstabilisés ou dérangés pour une raison ou une autre. Tous les élèves inscrits, partout où ils se trouvent, passeront l’examen d’état ». Ce, avant d’assurer les parents et les candidats que toutes les dispositions ont été prises pour que ces épreuves se déroulent normalement ».
« Le ministère de l’Intérieur et Sécurité ainsi que celui de la Défense ont fait un grand travail pour sécuriser l’ensemble du territoire. Ces épreuves se passent au niveau de grandes agglomérations de nos provinces. Au niveau de ces centres, il n’y a aucun problème majeur. Toutes les dispositions sont prises pour que les épreuves se déroulent normalement en plaçant les centres de passation des épreuves dans de grandes agglomérations où les problèmes de sécurité ne se poseront pas », a affirmé le patron de l’EPSP.
Tout en se félicitant du nombre toujours croissant des élèves qui présentent ces épreuves, le ministre a, de ce fait, reconnu : « L’année passée nous avions 632.710 candidats et cette année nous avons 672.209 candidats. Si on fait une moyenne, il y a 6, 2% d’augmentation. Le nombre de filles est passé de 242960 l’année passée à 264 850 soit une augmentation de 21 890 soit 9% ».
Selon la radio onusienne, ces examens seront aussi organisés dans quelques pays hors-frontières, notamment la République d’Angola, précisément à Luanda et à Cabinda où fonctionnent des écoles qui dispensent l’enseignement national de la République démocratique du Congo. Emma Muntu
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