* Les faits se seraient déroulés à la résidence du Commissaire provincial de la PNC où le jeune homme s’est réfugié pour se protéger. En Vain...

Tout Kwilu en parle ! Des sources à Bandundu-Ville rapportent que le gouverneur du Kwilu, Michel Balabala, aurait personnellement passé à tabac le fils d’un fonctionnaire avant d’ordonner son arrestation.

Selon des témoins qui ont suivi ce feuilleton, tout serait parti d’un restaurant de la place où l’intendant du gouverneur Balabala, débitait des injures à l’endroit d’un député du terroir et d’un fonctionnaire de la Division des TPAT (Travaux publics et aménagement du territoire) les qualifiant d’escrocs et de voleurs des véhicules.
Des insultes auxquelles aurait réagi simplement le fils du fonctionnaire des TPAT, présent sur les lieux, en demandant à l’intendant du gouverneur s’il a les preuves de ses allégations.
Mal lui en a pris. L’intendant de Balabala, d’après des sources, aurait pris son téléphone et appelé ses petits frères pour venir tabasser le jeune homme du nom de Trésor Misingu.
Des minutes plus tard, ils débarquent et Trésor Misingu, conscient qu’il ne peut pas tenir au combat au corps à corps avec les petits frères de l’intendant du gouverneur, aurait couru pour trouver refuge à la résidence du Commissaire provincial de la PNC/kwilu.
"A notre grand étonnement," rapportent des sources à Bandundu-Ville, "c’est le gouverneur qui est intervenu en pugiliste, administrant des coups au petit Trésor Misingu qui doit sa vie sauve à l’intervention musclée du général Kanold Kamana, Commissaire provincial de la PNC/Kwilu".
D’après les témoins, le gouverneur Balabala a alors intimé l’odre au général d’arrêter Trésor Misingu. Ce que le Commissaire provincial fait en faisant conduire l’infortuné au cachot du Parquet général.
Le magistrat (SPG), selon les mêmes sources, "au lieu de fixer le dossier en procédure de flagrance à la Cour d’appel, a préféré sécher son bureau pour étouffer la flagrance en faveur du gouverneur".
Dans le Kwilu où cette affaire est sur toutes les lèvres, les administrés de Michel Balabala ne détesteraient pas voir les hautes instances judiciaires se saisir du dossier... Affaire à suivre. Didier KEBONGO
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