Comment ne pas pointer la journée du vendredi 22 juin ? Comment ne pas y penser ? Comment ne pas imaginer -ou plus exactement s’imaginer- ce que Joseph Kabila peut dire ?
Certes, en dix ans, plus deux ans de bonus d’exercice du pouvoir post-élections de 2006 et 2011, le Raïs a prononcé quantité de discours devant le Parlement réuni en Congrès. Mais, le message annoncé de ce vendredi a vocation à ne pas être comme toutes les adresses précédentes réunies.
Et pour cause : il survient dans un contexte particulier, voire critique pour la RDC. A savoir à six mois des élections, dont la présidentielle, qui auraient dû se tenir fin 2016. Des échéances qui ont ceci de spécifique que, d’après la Constitution, le chef de l’Etat sortant ne peut plus se représenter.
Alors, au seuil du compte à rebours, le landerneau politique toutes loges confondues, l’opinion publique dans sa diversité, le monde qui nous entoure avec chacun sa pointe d’intérêt …bref tout le monde aimerait se retrouver dans la tête de JKK.
Certains pour l’entendre dire, mieux confirmer urbi et orbi qu’il ne sera pas personnellement dans la course. Et donc qu’il va remettre les précieuses clés du Palais de la Nation au futur Président élu au soir du 23 décembre. Annonce qu’applaudiraient le peuple de l’opposition et des partenaires extérieurs, toutes latitudes réunies, qui piaffent d’impatience de dérouler leurs agendas respectifs.
Au sein de la Kabilie, pareille déclaration réjouirait tout ce que la kabilie compte de dauphins et tous ceux qui n’attendent que cette perspective pour officialiser leurs ambitions présidentielles. Problème, insondable parce qu’hyper discret voire secret depuis son accession à la magistrature suprême le fils de Mzee pourrait dérouter la terre entière.
Moralité, un pari difficile que celui d’être dans la tête du Raïs. Vivement vendredi tout de même !
José NAWEJ

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