Ça se chuchote de plus en plus dans les milieux informés, que dans les jours qui suivent que l’opinion rd-congolaise ne soit surprise de la nomination du secrétaire général de l’UDPS, Jean-Marc Kabund-A-Kabund au poste de premier ministre pour remplacer Bruno Tshibala. Le régime continue à soutenir que l’Accord signé avec l’UDPS, dont les seules deux copies qui existent l’un se trouve chez Tshisekedi et l’autre dans les tiroirs du directeur de cabinet de Joseph Kabila, Me Nehemi Mwilagna, n’a jamais été mis en application. L’accord prévoyait une transition de trois ans avec Kabila comme président de la République et un premier ministre venant de l’UDPS. Cet accord n’a jamais été appliqué, alors que le régime avait sorti beaucoup d’argents pour ce faire. Le doc colle ainsi l’UDPS à la peau. Ce qui pousse le régime à continuer d’exiger de l’UDPS la mise en place de celui-ci. La majorité tente le tout pour le tout afin d’obtenir de l’UDPS cette application. Cependant, quand les anciens opposants proches de l’UDPS José Makila, Jean-Pierre Lisanga, Jean-Marie Ingele et Me Lumeya ont eu vent du dossier sur l’éventuelle nomination de Kabund au poste de premier ministre revenait sur la table de la kabilie, ils ont pris soins de faire part de cela, à certains responsables de l’UDPS. Ce sont eux qui ont fuité l’info sur les combines de Kabund et la majorité. Lisanga a même fustigé que ce sont les mêmes méthodes qui ont portées Tshibala à la tête de l’exécutif national. Quelques jours avant que Tshibala ne soit nommé premier ministre, il avait organisé une marche pour soutenir l’Accord du 31 décembre version Kabila. Ce qui explique par ailleurs, la descente de Kabund dans le Kasaï. Avant la nomination de Tshibala, le pouvoir avait proposé à Kabund le poste de vice-premier ministre. Poste qu’il n’a pas pu obtenir suite au refus de Félix Tshisekedi. Une combine qui ne pourrait réussir, surtout quand on sait que la libération de Bemba vient de changer complètement la donne politique sur terrain.
app-facebook
C-News
