*C’est un fake news, le président de cette institution d’appui à la démocratie met au défi quiconque d’apporter la moindre preuve de ce détournement.
On cherche des poux sur la tête de Joseph Olenghankoy. Non contents de torpiller les travaux de la tripartite CNSA-Gouvernement-CENI destinés à l’évaluation de l’application de l’Accord du 31 décembre 2016, les ennemis desdites assises cherchent désormais à couvrir d’opprobre l’institution CNSA avec de fausses accusations visant directement son président, Joseph Olenghankoy.
D’après les proches du président du CNSA, le but de la manœuvre saute aux yeux, celui de ne pas voir les participants aux travaux tirer les conséquences des dérapages et autres blocages dans la mise en œuvre du deal politique de la Saint sylvestre. Pour ce camp, tout ce qui peut détourner l’opinion sur les conclusions attendues des travaux de la tripartite CNSA-Gouvernement-CENI est bon. C’est notamment le cas avec la désormais pseudo affaire des 700 000 dollars prétendument détournés par le président du CNSA. Selon ses détracteurs, Olenghankoy aurait utilisé cet argent pour payer la caution de ses candidats à la députation provinciale.
BLAGUE DE MAUVAIS GOUT
Au CNSA, le principal intéressé ne perçoit pas autrement cette affaire que comme une blague de mauvais goût. Hier lundi 30 juillet, devant des journalistes qui voulaient en savoir un peu plus, Joseph Olenghankoy a d’abord éclaté de rire. Puis, plus sérieusement, a confié que le CNSA n’a jamais perçu un tel montant ni avant, ni après. Et pour achever de convaincre, il indique que le gestionnaire de fonds, ce n’est pas le président de l’institution. "Je mets quiconque au défi de le prouver. S’il y a un seul participant aux travaux de la tripartite qui n’a pas reçu sa prime. Je crois que les affaires de l’Etat ne se gèrent pas dans la rue", dit-il.
Pour le président du CNSA, il s’agit d’un coup fourré d’un groupe de gens qui s’amusent à torpiller depuis le début, les travaux de la tripartie. Didier KEBONGO