* Le porte-parole de la famille politique du Raïs souligne que le Front commun pour le Congo (FCC) dans son intégralité reconnait le leadership du président Joseph Kabila.

André-Alain Atundu est formel. Au cours du point de presse qu’il a animé hier mardi 3 juillet à Kinshasa, le porte-parole de la kabilie a affirmé que la Majorité présidentielle (MP)n’est pas morte. Elle existe toujours en tant que structure politique de ceux qui avaient signé la charte constitutive dans l’objectif d’accompagner le président Kabila dans son combat politique pour la démocratie, la souveraineté et l’intégrité territoriale de notre pays, l’émergence économique et l’amélioration de la vie des populations congolaises".

Atundu indique qu’à l’étape actuelle, la Majorité présidentielle comme telle n’a pas présenté de candidats ni aux provinciales ni aux nationales. La MP, pour faciliter l’accès au seuil électoral légal, s’est organisée en regroupements politiques électoraux. Ce sont ces regroupements qui vont présenter, conformément à la loi, les candidats sous leurs labels et logos.
La Majorité présidentielle salue chaleureusement l’avènement du FCC comme l’engagement solennel des patriotes congolais à oeuvrer, sous le leadership du président Kabila, pour la victoire finale du candidat soutenu par tous les signataires et membres du FCC. Pour la MP, la création du FCC est une preuve palpable de l’engagement du président Kabila à mener le processus électoral jusqu’au bout, conformément à l’aspiration profonde du peuple congolais.
Devant les atermoiements de certains acteurs politiques, "la MP exhorte le peuple congolais à être particulièrement vigilant dans l’exercice de son droit de regard sur la bonne application de la Constitution, fort de l’autorité de son article 64."
Didier KEBONGO

POINT DE PRESSE
Messieurs, Mesdames,
La date du 24 juin 2018 est de celles qui doivent marquer les populations congolaises et retenir l’attention de l’opinion internationale.
C’est, en effet, le jour où tout congolais, qui se sent une âme de service public au bénéfice de nos Populations, a individuellement et réellement concrétisé son engagement et sa foi au processus démocratique par le dépôt de sa candidature.
Au moment où ces patriotes contribuent ainsi à mettre fin aux spéculations sur la tenue des élections, se bousculent dans les têtes de nos compatriotes, comme dans une fête foraine, des réalités politiques nouvelles autour du Président KABILA comme le Front Commun pour le Congo ou encore la place des regroupements politiques de la Majorité Présidentielle par rapport à la structure Majorité Présidentielle.
D’emblée, j’affirme que la Majorité Présidentielle n’est pas morte. La Majorité Présidentielle existe toujours en tant que structure politique de ceux qui avaient signé la charte constitutive dans l’objectif d’accompagner le Président KABILA dans son combat politique pour la démocratie, la souveraineté et l’intégrité territoriale de notre Pays, l’émergence économique et l’amélioration de la vie des Populations congolaises.
A l’étape actuelle, la Majorité Présidentielle comme telle n’a pas présenté de candidats ni aux provinciales ni aux nationales.
En vue de faciliter l’accès au seuil électoral légal, la Majorité Présidentielle s’est organisée, en regroupements politiques électoraux. Ces regroupements présentent, conformément à la loi, les candidats sous leurs labels et logos.
Il s’agit de regroupements politiques suivants :
1. AA/A (Alliance pour l’Avenir)
2. AAAC (Action des Allies pour l’Amélioration des conditions de vie des Congolais)
3. AAB (Action Alternative pour le Bien-Etre et le Changement)
4. AABC (Alliance des Acteurs pour la Bonne Gouvernance du Congo)
5. ABCE (Alliance des Bâtisseurs pour un Congo Emergent)
6. ADRP (Alliance des Démocrates pour le Renouveau et le Progrès)
7. ADU (Action dans l’Unité)
8. AFDC-A (Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés)
9. ALLIANCE (Alliance Politique CCU et Alliés)
10. ATIC (Alliance pour la Transformation Intégrale du Congo)
11. FUPA (Front Uni des Patriotes)
Quelques partis de la Majorité Présidentielle se présentent aussi comme tels.
Poursuivant son effort pour la réconciliation nationale et privilégiant les intérêts majeurs de la République, le Président Joseph KABILA KABANGE, Autorité Morale de la Majorité Présidentielle, a initié une méga plate-forme politique comprenant la Majorité, la société civile et les partis de l’opposition, signataires de l’Accord du 31 décembre 2016 et de l’Arrangement particulier qui souhaitent poursuivre l’œuvre entreprise ensemble dans le cadre du gouvernement d’union nationale, en menant ensemble la bataille pour les élections afin de garder la majorité après les élections.
Le Président KABILA en est l’Autorité Morale.

Ce qui, en d’autres termes, signifie que le Front commun pour le Congo comprend la Majorité Présidentielle, la société civile et les partis de l’opposition qui prennent l’engagement d’œuvrer pour la victoire électorale pour le leadership du Président KABILA.

Mesdames, Messieurs,
II serait contreproductif voire illusoire de viser la perfection dans notre combat pour la démocratie.
Le perfectionnisme représente un danger réel pour la démocratie en ce qu’il constitue plutôt un frein à l’évolution.
Conscient de ce risque démocratique, Mgr Ernest NKOMBO, Président de la conférence nationale de la République du Congo, avait, à son temps, attiré l’attention des conférenciers sur le retard qu’allait occasionner la recherche de la perfection pour l’implantation du système démocratique au Congo-Brazza.
Bien avant lui et plus pragmatique, sir Winston CHURCHILL, Premier Ministre de la Grande Bretagne, avait défini la démocratie non comme un système parfait, mais comme le moins mauvais des systèmes politiques.
Tout ceci pour dire que pour sa pleine expression, la démocratie a besoin de tenir compte des exigences de l’autre et donc de maintenir le dialogue comme une donne structurante de la démocratie.
Dans notre propre histoire, la conclusion de l’Accord du 31 décembre 2016 et de l’Arrangement particulier en 2017 n’en sont qu’une illustration grandeur nature.
Il serait donc malvenu d’éliminer le dialogue par manque de tolérance et d’ouverture d’esprit.
Dans cet ordre d’idées, la Majorité Présidentielle appelle nos partenaires de l’opposition à régler leurs problèmes internes dans un esprit positif en ayant à l’esprit l’intérêt majeur de la démocratie et de nos Populations ; qu’il s’agisse de la libération de la catégorie de prisonniers encore détenus ou du remplacement au sein de la CENI.
Refuser de dialoguer pour éviter la perspective d’un consensus et jeter la responsabilité du statu quo ou de l’échec au médiateur est pour le moins un déni de démocratie.

Mesdames, Messieurs,
Au nom de la démocratie et pour le bien des Populations congolaises, la Majorité Présidentielle lance un appel pathétique à nos partenaires dont l’attitude négative et négationniste risque de bloquer l’évolution positive du processus électoral vers la tenue effective des élections le 23 décembre 2018.
La Majorité Présidentielle appelle les extrémistes et les négationnistes à reconsidérer leur position à la lumière de l’aspiration profonde des populations congolaises à des élections apaisées et à la paix post-électorale.
La Majorité Présidentielle lance le même appel aux protagonistes concernés par le remplacement du Rapporteur au sein de la CENI.
Ils doivent avoir le courage de se parler pour espérer aboutir à une solution satisfaisante pour tous.

Mesdames, Messieurs,
Pour la Majorité Présidentielle, la vie politique est un espace de liberté et de solidarité ou mieux de partenariat entre Acteurs politiques pour réaliser ensemble, sous la haute responsabilité du Garant de la Nation, l’aspiration du Peuple à des élections apaisées et à une période post-électorale paisible.
Elle souhaite donc la bienvenue à tout citoyen congolais qui remplit toutes les conditions légales et exprime le désir de participer à la compétition électorale à tout échelon ouvert à candidature.
La Majorité Présidentielle n’entend donc exclure personne ni une formation politique, mais exige le respect de la légalité constitutionnelle en vigueur. C’est le sens profond de la méga plateforme FCC, ouverte à tous les acteurs politiques de la Majorité et de l’opposition, et initiée par le Président KABILA.
Ceux qui prétendent le contraire portent atteinte à la vérité des faits. Ils s’avèrent ainsi paradoxalement les adeptes de l’exclusion en démocratie.
Dans cet ordre d’idées et en guise d’exhortation à tous ses partenaires politiques, l’Autorité Morale tient à ce que la Majorité Présidentielle affronte les élections dans sa configuration actuelle avec la contribution de toutes les personnalités jusqu’à la victoire finale.
En même temps, l’Autorité Morale recommande une bataille à la loyale lors de la campagne électorale, dans le respect de l’éthique de liberté pour éviter des injures publiques aussi bien au sein de la Majorité Présidentielle qu’envers les adversaires électoraux.
Agir de cette façon donnerait à coup sûr consistance et sens à l’effort du Président KABILA pour la constitution d’un grand courant national et nationaliste au-delà des divergences idéologiques pour diriger notre Pays.
L’unité de tous, autour des intérêts réels du Congo et de son Peuple, est la meilleure façon de garantir le développement économique et l’amélioration de la situation sociale de nos Populations.

Mesdames, Messieurs
La veille d’échéances politiques de quelque Importance a toujours ouvert la vole aux initiatives et aux spéculations de tous genres qui relèvent plus de la surenchère politique et opportuniste que de la réelle volonté de contribuer à la recherche d’une solution à un problème donné.
Il en est ainsi de la lettre ouverte de quelques parlementaires, législateurs de surcroît, gênés de révéler leur véritable Identité politique ou encore de telle autre formation politique qui conditionne, pince sans rire, sa participation aux élections par le respect des règles et procédures en matière de passation des marchés publics et de l’organisation d’un audit externe par la Cour des comptes sur la gestion des fonds consacrés aux opérations électorales.
Est-il moralement acceptable et politiquement concevable qu’un réduit de législateurs bien identifiés soutiennent, contre tout entendement et bon sens, une candidature qui manque une donnée fondamentale, comme l’absence de la preuve juridique de la nationalité congolaise en cours de validité, pour participer aux élections.
Bien pire et sans vergogne, ces législateurs, d’une conscience républicaine émoussée, demandent au Garant de la Nation et de la Démocratie de violer la Constitution, et donc de trahir la confiance du Peuple congolais, pour satisfaire leurs calculs politiciens en couvrant d’impunité cette initiative d’une parfaite incongruité.
Puisque le serment constitutionnel est un engagement sacré et donc à ne pas trahir sous aucun prétexte et à ne pas arranger en fonction de certaines convenances personnelles, la Majorité Présidentielle encourage le Président de la République, en tant que Garant de la Nation de par la Constitution, à ne pas céder à cet appel malveillant et malfaisant des sirènes.
Le salut de la Démocratie réside dans l’autorité de la loi.
Dura lex, sed lex.
Mesdames, Messieurs,
La Majorité Présidentielle encourage et soutient les efforts du Président KABILA en vue de la constitution d’une grande force politique nationale, animée par tous les congolais qui, au-delà des clivages idéologiques, partagent, avec Lui, la passion du Congo autour des intérêts majeurs qui structurent le bonheur et la dignité du Peuple congolais.
La signature de la charte du Front Commun pour le Congo (F.C.C.) en sigle, ce 1er juillet 2018 par le Secrétaire Général de la Majorité Présidentielle, l’Honorable Aubin MINAKU, est donc non seulement le couronnement de cette quête patriotique, mais aussi l’expression de la conscience républicaine telle que concrétisée par les membres du Gouvernement, signataires de l’Accord du 31 décembre 2016 et de l’arrangement particulier survenu quelques mois après en 2017.
En tant que coalition électorale, basée sur un programme commun de gouvernement, le FCC est un engagement solennel à œuvrer sans réserve à la victoire finale d’un candidat commun à l’élection présidentielle.
En tant que tel, le FCC est la continuité, à travers les élections, du combat épique des Pères de l’indépendance pour la liberté de notre Peuple et la souveraineté de notre Pays.
La Majorité Présidentielle salue donc chaleureusement l’avènement du FGC comme l’engagement solennel des Patriotes congolais à œuvrer, sous le leadership du Président KABILA, pour la victoire finale du candidat soutenu par tous les signataires et membres du FCC.
Les modalités pratiques de fonctionnement, en vue de cette ambition commune, seront déterminées par le Règlement d’Ordre Intérieur ; en d’autres termes, le FCC œuvre, dans le respect de l’autonomie et de l’identité des entités politiques, pour que KABILA, Autorité Morale de la coalition, reste le leader incontesté de la vie politique avant, pendant et après les élections.
Après la mise en place de la Centrale Electorale et la constitution des regroupements politiques au sein de la Majorité Présidentielle, la création du FCC est une preuve accablante de l’engagement du Président KABILA à mener le processus électoral jusqu’au bout, conformément à l’aspiration profonde du Peuple congolais.
Devant les atermoiements de certains acteurs politiques, djihadistes, radicalisés et va-t-en guerre de l’opposition, dont l’objectif est de prendre le pouvoir d’Etat en dehors des élections et par des moyens non démocratiques, la Majorité Présidentielle exhorte le Peuple congolais à être particulièrement vigilant dans l’exercice de son droit de regard sur la bonne application de la Constitution, fort de l’autorité de l’article 64 de la Constitution.
La Majorité Présidentielle demande donc à tous les patriotes de privilégier la voie des élections démocratiques pour préserver les intérêts majeurs de la Nation congolaise à savoir, la liberté, la souveraineté, le droit à la paix et au développement.
Nous aurons ainsi donné un sens profond à la lutte héroïque de Patrice LUMUMBA et de M’zee Laurent Désiré KABILA ainsi qu’aux sacrifices reconnus, inconnus voire méconnus de tous les congolais tombés sur le champ d’honneur de la bataille pour la démocratie dans notre Pays.
Fait à Kinshasa, le 03 Juillet 2018
Ambassadeur André-Alain ATUNDU LIONGO
Porte-Parole
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