C’est hier que la délégation du " Conseil œcuménique des Eglises " (COE) a terminé sa mission à Kinshasa en RDC. Sur place, le COE s’est entretenu avec les chefs des principales Institutions publiques à commencer par le Parlement, la CENI, les acteurs politiques de la Majorité, de l’Opposition tout comme ceux de la Société civile. Le "Conseil" a aussi eu des séances de travail dans les Eglises confessionnelles.


Il ressort de tous ces contacts que le COE a eus à Kinshasa, son message plus politique qu’elle adresse aux Congolais dont le processus électoral est à un peu plus de trois mois pour arriver à la gare. Le COE appelle à la mise en œuvre des mesures de décrispation politique prévues dans l’Accord de la Saint-Sylvestre pour espérer avoir des élections crédibles, transparentes et inclusives.
Côté CENI, le COE exige un consensus sur la machine à voter que l’Opposition (une des parties prenantes au processus électoral) rejette. Le "Conseil" recommande aussi de trouver des réponses conséquentes à la question du fichier électoral en rapport avec les conclusions de la mission d’audit des experts de l’OIF, "Organisation internationale de la Francophonie".
Ces recommandations du COE rejoignent celles déjà maintes fois formulées par les Pères-Evêques de la CENCO qui ont assuré la médiation des négociations du Centre-interdiocésain qui ont débouché sur la signature de l’Accord de la Saint- Sylvestre. Mais également du côté de la hiérarchie de l’Eglise protestante en RDC qui arrive aux mêmes conclusions.
Le COE est sur la même longueur d’ondes que la Communauté internationale avec en tête le Conseil de sécurité de l’ONU et le secrétaire général Antonio Guterrès. Ceux-ci, chaque jour qui passe, appellent à la mise en œuvre de bonne foi des masures de décrispation politique prévues dans l’Accord du Centre-interdiocésain, seule voie pour conduire à des élections transparentes, crédibles et inclusives le 23 décembre 2018.
Toutes leurs analyses montrent que si les mesures de décrispation ne sont pas appliquées comme prévu, on ira à des élections non inclusives, qui ne seraient pas légitimées par la partie de la population s’étant sentie exclue du processus électoral avec un grand risque d’aller à une situation incontrôlable. Or, c’est cela que l’ONU, l’UA, UE et la SADC veulent éviter à tout prix.
Tous y compris les Congolais eux-mêmes se battent pour des élections du 23 décembre 2018 qui ne viendraient pas troubler la paix sociale déjà fragile en RDC pour affecter directement dans la région de l’Afrique centrale et des Grands lacs. Au volet décrispation politique, le cas le plus cité est celui de Moïse Katumbi Chapwe, leader et candidat Président de la République d’ " Ensemble pour le changement " qui est parmi les sept cas emblématiques retenus dans l’Accord de la Saint-Sylvestre avec entre autres Jean-Claude Muyambo, Eugène Diomi Ndongala Nzomambu, Franck Diongo. Tous continuent à attendre l’application de ces mesures de décrispation politique à presque quelque trois mois des élections. KANDOLO M.
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