Katumbi estime que comme lui ne participera pas à la course aux fonctions suprêmes de la République, Félix Tshisekedi devrait en faire autant. Chose que FATSHI n’a pas acceptée. Pour FATSHI l’UDPS a depuis son congrès décidé de participer aux élections.
Donc, pas question de quelconque boycotte. Cette résistance de FATSHI a poussé Katumbi à hausser le ton. De dire à FATSHI : «tu n’as pas de moyens, encore moins des entrées à l’internationale. Tu n’as pas de lobbyings. Comment peux-tu prétendre gagner une élection présidentielle?», s’en est pris Katumbi à Félix Tshisekedi ; avant de marteler rage de colère : «je suis même au courant de tes combines avec le pouvoir de Kinshasa, qui veut que tu crédibilise les élections en contre partie des sièges à l’Assemblée nationale et des postes dans les prochaines institutions de la République». Ici, Félix Tshisekedi a refusé de se taire. Il dit maintenir son schéma de prendre part aux élections à tous les niveaux. Pour ce faire, depuis Bruxelles où se trouve Katumbi, Félix Tshisekedi a mandaté l’un de ses conseillers pour poursuivre les discussions à cet effet via Olivier Kamitatu. De se demander si c’est déjà la rupture entre ces deux hommes que l’on disait inséparables.
Entre temps, Katumbi a craqué, jusqu’à dire aux siens : «ce que Félix ne sait pas, j’ai presque acheté l’UDPS, qu’à tous moments, je peux la déstabiliser». Raison pour laquelle, le porte-parole de Katumbi, l'ex député PPRD, Francis Kalombo a lancé dans les médias une campagne pour le boycotte des élections. C'est en effet, pour mettre Félix Tshisekedi en difficulté.