Moïse Katumbi est arrivé en voiture à la frontière entre la Zambie et la RDC et se dirige vers le territoire congolais entouré de ses partisans. Des coups de feu ont été entendus. Plus tôt dans la journée, l’équipe de l’opposant congolais avait indiqué qu’il avait finalement renoncé à atterrir à Lubumbashi, suite au refus des autorités.



Exilé en Europe depuis plus de deux ans, Moïse Katumbi est arrivé au poste-frontière de Kasumbalesa, où une foule importante est venue l’acclamer. D’après nos informations, l’ancien gouverneur du Katanga est actuellement dans le bureau de l’immigration côté zambien, pour y effectuer des démarches administratives.

Moïse Katumbi entend rentrer en République démocratique du Congo pour déposer sa candidature à l’élection présidentielle prévue en décembre prochain. Il pourrait néanmoins tomber sous le coup d’un mandat d’arrêt dès le moment où il aura franchi la frontière.


Ses partisans diffusent de nombreuses vidéos sur les réseaux sociaux, le montrant en train de parcourir à pied les derniers mètres qui le séparent du territoire congolais. À 15h (heure locale et heure de Paris), une source de Jeune Afrique présente au poste-frontière a déclaré que « la foule monte vers la douane en masse ».

Du côté congolais de la frontière, les forces de l’ordre tirent des coups de feu sporadiques pour disperser la foule, selon un témoin présent sur place. Des pneus sont brûlés le long de la route qui mène au poste-frontière. La même source rapporte également la présence d’un tank et de deux jeeps de la Monusco.

« Nous n’avons aucun militaire, ni unité de police dans cette zone, dément une source onusienne. Nous avons simplement un bureau à Lubumbashi, qui fait du monitoring sur la situation dans la ville. »


Dans la matinée, le leader « d’Ensemble » et son équipe avaient finalement renoncé à atterrir à Lubumbashi. En cause d’après eux : le refus des autorités de délivrer une autorisation de survol et d’atterrissage. Ce que le ministre des Transports et des Communications, José Makila Sumanda, a démenti, en affirmant jeudi à Jeune Afrique n’avoir jamais reçu une telle demande.


JeuneAfrique
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