José Makila annonce l’arrivée d’un nouveau convoi de 200 bus supplémentaires de laTransco d’ici à la fin de l’année en cours. Ceatteindre le cap de 2.000 cars desservant la ville de Kinshasa. Jusqu’à présent, explique le ministre des Transports et Voies de communication, " il n’y a que 500 bus depuis cinq ans ".

Des informations recueillies auprès du personnel de Transco renseignent que plusieurs bus restent immobilisés, les uns à cause de petites pannes et d’autres pour des opérations d’intervention et de dépannage. Ce que rejette le ministre des Transports. Il parle plutôt de la surpopulation actuelle de la ville de Kinshasa. Selon lui, cette explosion démographique pourrait expliquer l’insuffisance des bus constatée dans la capitale.
Pour José Makila, "sur les 500 bus, il en reste 495 en circulation. C’est peut-être la surpopulation qui a fait que les bus commis au trafic ne soient pas remarquables. En ce qui concerne les pièces de rechange, toutes sont là. Quand elles arrivent, le Directeur général demande l’exonération et j’écris au ministre des Finances pour la lui accorder ", a indiqué José Makila.
La société de transport en commun Transco a été lancée le 30 juin 2013. Cinq ans après, cette société, qui avait commencé progressivement avec une vingtaine de bus jusqu’à atteindre 500 bus, connait à ce jour des difficultés au regard de la diminution de son charroi opérationnel sur le réseau.
Voilà pourquoi son directeur général avait estimé que l’entreprise garde très bien son cap, malgré les difficultés de divers ordres. Dans une interview accordée à Radio Okapi le mercredi 25 octobre de l’année dernière, le directeur général adjoint de Transco avait fait état de la situation de l’entreprise et du charroi automobile, des pannes constatées sur quelques bus avant d’aborder la question ayant trait au comportement de certains conducteurs.
" Quand on a des engins roulants à moteurs, les pannes arrivent régulièrement. Ce qui peut être préoccupant, c’est l’ampleur du phénomène. Mais quand vous regardez nos statistiques, la fréquence des pannes sur une base journalière, nous avons une moyenne de 10 à 13 bus qui peuvent tomber en panne dans le réseau, sur une flotte de 499 bus, parce qu’il y a un qui a été complètement déclassé. Ce qui est, par rapport aux normes, quelque chose de pas préoccupant ", avait affirmé Andrew John Bongi. Il avait affiché aussi son optimisme en ce qui concerne le nombre de bus disponibles. " Si on était sur une mauvaise pente, même la disponibilité des flottes serait très basse. Nous sommes à 430 bus disponibles chaque jour. Ça nous fait près de 90% de la disponibilité. Nous sommes dans les normes, cinq ans après, parce qu’il y a un secret : la maintenance ", avait-il expliqué. Rachidi MABANDU
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