L’alcool joue un rôle dans la prévention du cancer du système lymphatique, a affirmé un médecin généraliste au cours d’une interview accordée à l’Agence congolaise de presse, dans le cadre de la célébration de la journée internationale du Lymphome. "L’alcool joue un rôle majeur dans la prévention du lymphome, dès la première goutte. Ce, dans la mesure où il permet de lutter, sinon d’anéantir les lymphocytes cancéreux, ces cellules anormales qui se développent dans le sang", a indiqué Dr Julien Batusiabwa.
Un type de cancer méconnu, mais de plus en plus répandu actuellement, le lymphome est à la base de plusieurs cas de décès à travers le monde. Il apparaît lorsqu’une erreur survient au niveau de la fabrication des globules blancs qui aident le corps à lutter contre les infections (des lymphocytes), conduisant à la production de cellules anormales.
Parlant des facteurs de risques de lymphome, Dr Batusiabwa a cité principalement les facteurs génétiques et environnementaux, dont l’exposition à des composés chimiques. " Les pesticides en particulier, ont des substances comme des volants qui favorisent l’émergence de différents types de cancer. Pas seulement des lymphomes, mais également des leucémies ", a-t-il avancé, tout en mettant en garde contre l’ivrognerie et l’alcoolisme.

UNE PATHOLOGIE A LA BASE DE 4.000 DECES
Un autre médecin interrogé, Dr. Mayola, estime que le lymphome est responsable de plus de 4.000 décès par an dans le monde. " Ce cancer, qui se développe dans le système lymphatique, constitue le 5ème en terme d’incidence chez les adultes, le troisième le plus répandu chez l’enfant ", a-t-il affirmé.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), soutient-il, a identifié à ce jour 80 types de lymphomes différents, répertoriés en deux grandes catégories. Il s’agit des lymphomes hodgkiniens, aussi appelés " lymphomes de Hodgkin ", qui représentent moins d’un cas de lymphomes sur sept et les lymphomes non hodgkiniens, qui sont les plus fréquents et dont le nombre de cas augmente de près de 5 % par an depuis plusieurs années.

LES IMPLANTS MAMMAIRES PARMI LES AGENTS CAUSAUX
A en croire, Dr. Mayola, plusieurs études ont démontré que les implants mammaires sont responsables de 29 cas des lymphomes. Ce, étant donné que le port d’implants mammaires favorise la survenue ou le développement d’un lymphome anaplasique à grandes cellules (LAGC).
"Les femmes qui portent des implants mammaires devraient être suivies régulièrement par un médecin, en vue de surveiller l’apparition des signes cliniques. Elles doivent immédiatement se faire consulter par un médecin en cas d’épanchement abondant, d’augmentation de volume, de douleur, d’inflammation, de masse, d’ulcération (lésion de la peau) au niveau du sein", a-t-il conseillé. Orly-Darel NGIAMBUKULU
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