Tryphon Kin-kiey Mulumba, ancien ministre, président du parti Action et du mouvement " Kabila Désir ", avait surpris par sa candidature à la présidentielle. En séjour à Paris avant un retour à Kinshasa pour le début de sa campagne, Kin-Kiey Mulumba dévoile les contours de son positionnement sur l’échiquier politique congolais.

À la veille de la désignation du dauphin de Joseph Kabila, Typhon Kin-Kiey Mulumba avait déposé sa candidature à la présidentielle du 23 décembre prochain. Un pied de nez qui avait eu de son effet. Au sein de la majorité présidentielle, Kin Kiey Mulumba, membre du bureau politique, ne cachait pas son opposition à la création du Front Commun pour le Congo (FCC). Une machine électorale qui laissait déjà entrevoir le départ du Président Kabila.

PAS MEMBRE DE L’OPPOSITION
L’opposition congolaise compte en son sein des poids lourds de la politique issus de la mouvance présidentielle. En faisant le choix de se porter candidat avant la décision de leur autorité morale, Tryphon Kin-Kiey Mulumba s’est-il positionné comme un opposant ?
"Dans un espace idéologique, on peut trouver des personnes se réclamant de la même pensée, mais s’opposent dans la manière de mener les réalisations. Cela ne me classe pas dans l’opposition. Je ne partage pas la même idéologique que les leaders de l’opposition", affirme Mulumba.

POURSUIVRE L’ŒUVRE POLITIQUE
Joseph Kabila reste encore aux yeux de Kin-Kiey Mulumba la meilleure solution pour le Congo. Il désire continuer le combat de celui qu’il a servi comme ministre de 2012 à 2015. Mais ce leader tant venté, tant promu avec l’association Kabila Désir a fait le choix du respect des textes de lois. Le dauphin tant attendu ne le convint pas.
" Le Président Kabila a réalisé une œuvre pas parfaite, mais qui mérite d’être poursuivie. Je m’inscris dans la continuité et l’intensification de l’œuvre politique. Il me parait important de garder le cap et surtout d’intensifier la reconstruction de notre pays ", explique l’ancien ministre.
Bien que Emmanuel Ramazani Shadary soit présenté comme le candidat devant assurer la continuité des œuvres de Joseph Kabila, Tryphon Kin-Kiey Mulumba ne se pose pas de questions sur la difficulté qu’auront les Congolais à le différencier du candidat du FCC.

PROGRAMME POLITIQUE
Bien avant la validation définitive des candidatures par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), nombre de candidats avaient présenté leur projet de société. Kin-Kiey Mulumba y travaille encore. " Je ne peux vous en dire un mot, car je réserve la primeur au peuple congolais " se justifie le candidat à la présidentielle.
Pourtant, il a tout de même laissé échappé une décision qui sera prise dès son entrée en fonctions en cas de victoire. "S’il y a une chose que je voudrais mettre en place dès ma prise de fonction, cela sera l’arsenal législatif et la consolidation de nos textes de loi. " parle t-il de la loi sur la nationalité congolaise ? Silence radio.
Roger Musandji Nzanza
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