
Le Pprd en position d’attaque
Maître Papy Labila rassure l’opinion que le Pprd dont il est membre et par ricochet la Majorité Présidentielle comme le Front Commun pour le Congo est d’attaque pour affronter les urnes ce 23 décembre 2018. ‘’Pour ce qui est du Pprd, dirigé de mains de maître par le Secrétaire Permanent Emmanuel Ramazani Shadary (candidat de la famille politique à la présidentielle), de la Majorité Présidentielle pilotée par l’Honorable Président Aubin Minaku Ndjalandjoko et du Front Commun du Congo du Père de la Démocratie, Joseph Kabila Kabange, nous nous préparons à aller aux élections du 23 Décembre au format que proposera l’organe technique, la CENI’’, a-t-il lancé.
Pas de TSK, pas des dialogues
Face aux idées d’une Transition Sans Kabila lancées par des opposants et certains acteurs de la société civile, Maître Papy Labila crie halte. ‘’Une transition sans Kabila est une remise en cause de l’ordre constitutionnel établit par le referendum populaire de 2005 ; une transition sans Kabila est un putsch contre la démocratie ; une transition sans Kabila est lourde de conséquences’’, alerte-t-il. ‘’Nous comprenons donc ensemble avec le peuple congolais que nous avons une opposition qui ne croit ni en la démocratie, ni en l’Etat de droit encore moins à la constitution qui dispose à son « art 71, le Président de la République reste en fonction jusqu’à l’élection de son successeur ». Notre opposition s’est donc, par soif de sang et du pouvoir par les conciliabules, évertuée à envoyer nos frères et sœurs dans les rues pour bafouer impunément la volonté unanime du peuple qu’est la consolidation de la démocratie. Nous disons donc en conclusion qu’une transition sans Kabila est une fiction d’un groupuscule d’ennemis de la démocratisation et elle ne se fera pas’’, conclut Papy Labila. A ses yeux, enfin, Ramazani Shadary c’est la continuité idéologique de Joseph Kabila, la continuité du projet de société qui a fait ses preuves dans différents domaines de la vie publique, infrastructures, éducation, économie…’’certes mais dans la rectification car, tout n’a pas été rose’’.
DN