
Les jeunes de Barumbu ont évoqué plusieurs points au cours de cet échange : insécurité au quotidien, phénomène kuluna, tapages nocturnes, insalubrité, chômage et surtout le spectre de violence autour des élections. Les discordances actuelles entre la Majorité et l’Opposition autour de la machine à voter, constituent un germe de violence, estime Gilbert Fundi, membre du Conseil communal. Il invite les 21 candidats à l’élection présidentielle à adresser un message de paix et d’apaisement à la jeunesse avant les élections." Notre souci est d’aller aux élections avec les membres de la Majorité et de l’opposition en souriant. A la fin, que le meilleur gagne. Nous ne voulons plus voir les gens mourir ", dit-il.
Concernant le volet sécuritaire. Les jeunes ont convenu de s’impliquer dans la recherche de solution. A l’issue des échanges, l’autorité communale s’est engagée à accompagner les initiatives des jeunes pour la paix.
Dans cette même optique, une association suggère l’éducation de la population du Nord-Kivu à la culture de la paix et la non-violence à partir des milieux scolaires. Elle a fait cette proposition lors du lancement d’une campagne à la culture de la paix. Pour cette organisation, le Nord-Kivu, par exemple, ne peut sortir du cercle vicieux des conflits et violences, que si les notions de la paix durable et de la non-violence sont inculquées dans la population depuis la base de la société.
" Nous visons que si l’Etat congolais va permettre que cela soit mis en place, nous souhaitons que ces matières soient enseignées sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo ", a expliqué le coordonnateur de la COVODA, Byamungu Bahati Olivier. Rachidi MABANDU