C’est à l’issue d’une séance de travail de près de cinq heures hier jeudi 1er novembre entre les techniciens de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et ceux du candidat président de la République Alain Daniel Shekomba que le président de cette institution d’appui à la démocratie a indiqué que cet échange entre experts, a permis de retenir le grand principe à savoir : "… nous ne changeons pas la date du 23 décembre".

La séance de travail à l’initiative dudit candidat président de la République au siège de la CENI, a tourné autour des questions techniques en rapport avec la machine à voter. Ledit candidat a commencé par demander d’ouvrir le capot de la machine à voter en guise de vérification et des questions en rapport cet outil de vote. Il a fait savoir, à cet effet, que ses experts n’ont pas eu accès au code source
Ce, avant que le candidat président de la République du Mouvement sociopolitique "Mission Nouvelle ", Alain Daniel Shekomba reconnaisse tout de même le progrès accompli par la CENI. Et d’indiquer : " Nous notons que la CENI est arrivée à miniaturiser le bulletin de vote, les urnes et aussi à faciliter le processus de vote".
Par ailleurs, il a proposé pour ce qui concerne la machine à voter que le vote se fasse manuellement. " Ce que nous, nous proposons, est que la machine à voter restera juste une machine pour regarder et confirmer que le numéro, la photo et le nom concordent avec son candidat, et sur le bulletin prévu pour le vote, l’électeur va écrire manuellement le numéro du candidat pour qui il veut voter et mettre dans l’urne ", a-t-il suggéré.
Tout en reconnaissant l’apport de ce candidat et la pertinence de sa proposition, Corneille Naanga a affirmé que la démarche n’était pas conforme à la loi. Et d’enchaîner : " Le candidat Shekomba a choisi une démarche constructive. Cet échange entre techniciens nous a permis de retenir le grand principe, c’est-à-dire nous ne changeons pas la date du 23 décembre. Il a fait une proposition pertinente mais qui bute avec la loi".
Néanmoins, le président de la centrale électorale en RDC a fait savoir que les discussions se poursuivraient sur d’autres matières telles que l’utilisation des machines à voter, dans les bureaux de vote ou encore le déploiement des matériels.
Emma MUNTU
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