L’abbé Apollinaire Malu-Malu est mort à l’âge de 54 ans aux Etats-Unis le mercredi 1er juin 2016 de suite d’une longue maladie. Depuis que cette nouvelle a été confirmée par l’Ambassadeur de la RDC accrédité dans ce pays, toutes les institutions congolaises observent un silence total qui inquiète la population.

A l’annonce du décès de l’abbé Apollinaire Malu-Malu, en commençant par l’Assemblée Nationale, l’Evêque de l’illustre disparu, certains membres du Gouvernement et tant d’autres personnalités tous se contentent de contredire les différentes sources dignes de foi. Depuis la confirmation de cette information, un mutisme général a gagné toutes les institutions du pays.
Cette situation qui ne s’explique pas étonne tout le monde. Alors que cet homme fut un ancien Président de la Commission Electorale Indépendante (CEI) qui avait organisé, en 2006, les premières élections pluralistes depuis celles de 1964.
Cet homme, toujours ouvert et souriant, va remettre sa démission à l’Assemblée Nationale en 2015, avant de se rendre aux Etats-Unis pour y suivre des soins de santé depuis plus de 15 mois.
« Sa dépouille mortelle est attendue à Kinshasa pour les derniers hommages à cette figure de proue, cet intellectuel qui a rendu des loyaux services à la nation congolaise », clament ses sympathisants.

RETOUR CONTROVERSE A LA CENI
Le passage du Pasteur Ngoy Mulunda à la tête de la Commission Electorale Indépendante (CEI) a duré quatre ans. Mais, après les contestations des résultats des élections législatives et présidentielle de 2011 organisé par Ngoy Mulunda, l’abbé Malu-Malu s’est vu désigner en 2013 comme Président de la CENI par les représentants des églises protestantes, musulmanes, orthodoxes, kimbanguistes et de réveil. Ceci, en lieu et place de son Eglise catholique romaine qui a refusé fermement de se faire représenter par un religieux. Simard Simon TSOUMBOU
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