*Dr Noël K. Tshiani Muadiamvita, Candidat # 15 dévoile les 15 programmes du Plan Marshall à mettre en œuvre pendant 15 ans pour hisser la RDC au rang des pays émergents et réaliser un PIB par habitant de USD 15.000 “
Vibrant appel
Mes Chers Compatriotes,
Mesdames et Messieurs,
Distingués Invités,
La campagne électorale vient d’être lancée en RDC. Je m’appelle Dr Noël K. Tshiani Muadiamvita, Candidat # 15 à la Présidence de la République Démocratique du Congo. Je me fais le plaisir et le devoir aujourd’hui de partager avec vous ma vision de développement de la RDC afin de créer des opportunités pour tous. C’est sur base de cette vision que je sollicite le suffrage de mes compatriotes à la magistrature suprême.
La RDC est malade et victime depuis trop longtemps de nombreux malheurs et fléaux, tels que l’insécurité généralisée, les violences, les rebellions meurtrières, les massacres des innocents, les viols des femmes, le tribalisme, le népotisme, la corruption endémique, les détournements des fonds publics, la prédation des ressources naturelles, les vols systématiques des biens de l’Etat, l’impunité, l’injustice et les violations massives des droits humains.
Malgré l’abondance des ressources naturelles, la RDC est l’un des pays les moins développés du monde avec un système de gouvernance tellement pourri que 85 % des revenus des ressources naturelles n’entrent pas dans le budget national, mais plutôt dans les poches des individus. Chaque année, la RDC perd 10 milliards et 15 milliards de dollars américains sous forme de fraude fiscale et de détournements des fonds publics. Cette hémorragie prive le pays de ressources importantes pour financer le développement et payer correctement les fonctionnaires de l’Etat, les militaires, les policiers, les agents de service de sécurité, les médecins, les infirmiers, les professeurs, les enseignants et les étudiants sous forme des bourses d’études. Par conséquent, plus de 90 % de nos compatriotes vivent sans eau potable ni électricité ni moyens de télécommunications. Le pays est incapable de nous offrir un système éducatif et sanitaire ainsi que des infrastructures de base dignes de ce nom.
La croissance économique sur papier brandie par les gouvernements successifs n’est ni inclusive ni palpable et ne profite pas à la grande majorité de notre population qui vit dans des conditions très précaires. En dépit de ses immenses ressources naturelles et humaines, la RDC a aujourd’hui l’un des produits intérieurs bruts (PIB) par habitant le plus bas du monde et est classée 224e sur 226 pays d’après Index mundi qui s’appuie sur les statistiques de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international.
Le chômage avoisine 85 % de la population active et constitue la cause principale de la pauvreté qui touche 90 % de notre population active. La pauvreté extrême fait que l’espérance de vie à la naissance n’est que de 50 ans en RDC contre 83 ans aux États Unis d’Amérique et 90 ans à Monaco. En tenant compte du taux de croissance de la population de 3% par an, nous avons besoin des taux de croissance économique plus élevés que les niveaux actuels pour éliminer la pauvreté et améliorer les conditions de vie.
Mesdames et Messieurs,
Distingués invités,
Les congolais sont en droit de rêver d’un Congo meilleur par rapport à celui que nous avons aujourd’hui. Nous avons droit de rêver du bonheur dans notre propre pays à l’instar d’autres peuples du monde, comme les Américains, les Français, les Japonais, les Chinois ou les Sud Africains. Nous sommes à même de changer notre destin et de vivre mieux dans ce Congo qui a tant fait pour moi et m’a tout donné. Mon rêve est celui de chaque congolais et de tous les congolais. Le rêve consiste pour un congolais à ne pas émigrer à l’étranger, à rester chez lui au pays, à y vivre en paix, en sécurité et en toute tranquillité car nul n’est mieux ailleurs que chez soi. Le rêve pour la jeunesse congolaise est d’étudier au Congo dans de bonnes conditions pour acquérir des connaissances permettant d’être compétitif par rapport aux autres citoyens du monde devenu un village planétaire. Le rêve est d’avoir des soins médicaux de haute qualité en RDC et de vivre mieux et le plus longtemps. Le rêve congolais est de trouver du travail bien rémunéré en RDC après avoir terminé ses études et de s’acheter une maison et une voiture avec son salaire gagné à la sueur de son front. Le rêve est de rouler dans sa voiture sur des autoroutes allant de Boma à Ngandanjika, de Sakania à Zongo, de Lisala à Beni, de Goma à Kikwit, de Lubumbashi à Kinshasa ou de chez soi à n’importe quel coin de la République. Le rêve est de manger à sa faim et de nourrir et habiller sa famille dignement; d’acheter des produits fabriqués en RDC sur base des matières premières congolaises. Le rêve est de restaurer l’intégrité territoriale, l’Etat de droit et la justice de manière à vivre en toute sécurité n’importe où dans le pays sous la protection d’une police, d’une armée et des services de sécurité dans lesquels les citoyens ont confiance. Le rêve est pour le Congolais de marcher avec sa tête haute, sans avoir honte de ce que fait son gouvernement. Le rêve est que la RDC cesse d’être la République des fils et des filles à Papa où l’ascension sociale se fait sans mérite et de façon héréditaire. Le rêve est que notre pays redevienne la République Démocratique du Congo où la promotion sociale est basée sur la méritocratie et où tout le monde a une chance égale de s’épanouir dans la société. Et finalement le rêve Congolais est que la RDC retrouve sa dignité, sa respectabilité et ses lettres de noblesse. Notre rêve commun en tant que congolais est de créer, au cœur de l’Afrique, un pays plus stable, plus prospère, plus équitable, plus beau et plus fort qu’avant. Mais même avec la bonne volonté du monde, personne d’entre nous ne peut réaliser seul ce rêve congolais. Nous ne pourrons réaliser le rêve congolais qu’en nous mettant et en travaillant ensemble car l’Union fait la Force et crée des synergies.
Chers Compatriotes,
Aujourd’hui, la RDC est à la croisée des chemins et a besoin de tourner la page pour redevenir un pays normal. Pour sortir notre pays de la situation catastrophique actuelle, Je propose une stratégie de développement cohérente dénommée “Le Plan Marshall de Noel K. Tshiani pour la Reconstruction et le Développement de la République Démocratique du Congo” qui permettrait d’accélérer le développement économique et social et de créer des emplois et des opportunités pour tous les congolais. Mon Plan est contenu dans mes deux livres intitulés: La Force du Changement » et « Aux grands maux, les grands remèdes: Un Plan Marshall pour la RDC », parus simultanément aux Editions du Panthéon à Paris. Mon Plan s’articule autour de 15 programmes fondamentaux complémentaires et cohérents suivants:
Programme 1. Promouvoir la paix, la sécurité, l’Etat de droit et la démocratie.
Pour pacifier le pays dans son ensemble et sécuriser tous les congolais, il faudra:
(1) Rétablir l’autorité de l’état dans tout le pays car l’insécurité actuelle ne favorise pas le développement économique et social durable. (2) Pour cela, il nous faudra Réformer l’armée, la police et les services de sécurité pour les rendre plus humains et disciplinés, républicains et respectueux de la vie humaine et des biens d’autrui. La reforme consistera à inventorier et examiner les effectifs des éléments en uniforme en fonction des critères de qualification professionnelle, de nationalisme, de moralité et d’aptitude. Ensuite il nous faudra recruter et former des nouveaux éléments, doter l’armée et la police des équipements adéquats tout en favorisant le recyclage de ceux qui sont déjà au service de la nation. Enfin il nous faudra garantir la rémunération adéquate et régulière ainsi que la sécurité sociale des hommes et femmes en uniforme. Nous allons instituer le service militaire obligatoire d’un an pour tous les finalistes de l’école secondaire avant le début de leurs études universitaires, ce qui permettra de leur donner de la discipline et de les préparer à défendre le pays en cas de nécessité. (3) Nous devrons Reformer l’Etat et l’administration publique afin de mettre en place des institutions démocratiques fortes et fonctionnelles. (4) Nous allons Assainir l’environnement politique par la réduction du nombre des partis et regroupements politiques de 700 aujourd’hui à deux ou trois au maximum pour que la démocratie fonctionne normalement. (5) Nous allons Instituer une commission de Vérité, Paix et Réconciliation Nationale pour réconcilier les compatriotes qui se sont fait la guerre et ont besoin de tourner la page pour revivre ensemble en paix. (6) Nous devrons enfin Reformer la justice dans le sens d’une plus grande indépendance, neutralité et fonctionnalité.
Programme 2. Promouvoir la bonne gouvernance et l’utilisation efficiente des ressources publiques.
La RDC est reconnue par Transparency International et d’autres organisations citoyennes comme étant l’exemple typique de la mauvaise gouvernance économique et politique d’un pays. Le développement n’est pas possible avec le système actuel de gouvernance pourrie. Mais comment allons-nous améliorer la gouvernance du pays pour favoriser le développement et éliminer la pauvreté? La bonne gouvernance commence par placer l’homme qu’il faut à la place qu’il faut et en le tenant responsable de ses actes dans la conduite des affaires de l’Etat. La croissance inclusive ne peut se réaliser que sur les bases solides de gouvernance et d’institutions administrées par un «État capable». – Pour améliorer la gouvernance et la prestation de services publics de base, nous renforcerons les institutions qui appuient la démocratie et les processus d’inclusion et de reddition des comptes – notamment en solidifiant les capacités de la Céni, des parlementaires, des médias et des organisations de la société civile. Nous faciliterons la propagation de la culture démocratique par la publication et l’enseignement d’un guide sur la pratique de la démocratie. – Afin d’améliorer la gestion des finances publiques, nous rendrons effective la décentralisation financière, appuierons le renforcement des capacités des entités décentralisées, et privilégierons la mobilisation des ressources intérieures. – Nous renforcerons la transparence dans le processus de passation des marchés publics et dans la gestion de tous les aspects relatifs aux industries extractives, c’est à dire les contrats miniers. – Nous lutterons contre le clanisme, le favoritisme, le tribalisme, les conflits d’intérêt dans les affaires publiques, et l’usage abusif des biens publics. – Nous mettrons en pratique la constitution et les lois donnant l’égalité des chances à tous les citoyens. Nous mettrons en place des institutions, des lois et des procédures pour la promotion de l’intégrité dans la conduite des affaires de l’Etat. Pour lutter contre l’enrichissement illicite, nous rendrons effectives les lois portant sur les déclarations annuelles du patrimoine par les hauts fonctionnaires et mandataires de l’Etat au début et à la fin de leurs mandats publics. Le cumul des fonctions ne sera pas permis pour le Chef de l’Etat, le Premier Ministre, les ministres, les sénateurs, les députés, les hauts fonctionnaires et les mandataires de l’Etat pendant la durée du mandat public. Aucun d’eux n’exercera une fonction autre que la seule qui lui est reconnue par la loi. Aucun d’eux n’exercera pendant son mandat public un métier libéral comme Avocat, Médecin, Architecte, Constructeur, Banquier ou aussi administrateur d’une entreprise privée et publique. Ces précautions éviteraient des conflits d’intérêt et l’égoïsme dans la conduite des affaires de l’Etat et ouvriraient des opportunités aux autres citoyens. – Toutes les ressources publiques seront versées dans le compte général du trésor et iront dans le budget national qui redeviendra l’instrument de gestion moderne du pays par des allocations transparentes approuvées par le parlement qui aura, à son tour, le pouvoir effectif et réel de contrôler et sanctionner l’exécutif.
Programme 3. Investir dans les ressources humaines
Il s’agira de mettre en œuvre des programmes de réhabilitation de l’éducation et de la santé pour améliorer la qualité et la durabilité de nos ressources humaines comme ingrédient principal du développement du pays.
Les programmes de réhabilitation de l’éducation primaire, secondaire, universitaire, et professionnelle incluront la mise à jour des curricula, la construction des nouvelles infrastructures et la réhabilitation des infrastructures existantes ainsi que le recrutement de nouveaux enseignants et professeurs et leur formation continue pour atteindre les standards internationaux. La RDC devra rendre l’enseignement obligatoire et gratuit pour les enfants de 6 à 18 ans afin de favoriser l’inclusion sociale. Afin de permettre à chaque enfant congolais d’étudier, des bourses d’études seront octroyées aux étudiants dans les établissements publics pendant que des prêts remboursables seront octroyés aux étudiants à partir d’un fonds national alimenté par des allocations budgétaires. En plus, l’assistance financière aux étudiants sera disponible à travers les universités et instituts de formation supérieure et à vocation professionnelle (Cas de Adassa Tukala, 19 ans, qui a eu son diplôme d’état en 2017, mais ne va pas à l’Université par manque des moyens financiers). L’informatisation des écoles, la rémunération adéquate et la formation continue du corps enseignant, l’usage de l’internet depuis le primaire et la construction des bibliothèques modernes à travers le pays seront des éléments clé de la réforme du système éducatif. Notre objectif sera de transformer la RDC en un pool d’intelligence et de savoir-faire dans des domaines clé en rapport avec nos ressources naturelles. • La professionnalisation des enseignements doit conduire à doter nos enfants des connaissances pointues sur notre sol et sous-sol et sur nos minerais, forêts, et cours d’eau. Il est inconcevable qu’il n’y ait aucune école sur le diamant dans le Grand Kasaï ni sur le bois et les cours d’eau au Bas-Congo, dans le Grand Bandundu, à l’Equateur, dans la Province Orientale et dans les Kivus. Il est inadmissible que la RDC ne compte aucune université dans les 100 premières universités africaines.
Quant au secteur de la santé, nous devrons construire des hôpitaux modernes, recruter et former des médecins et des infirmières en nombre suffisant, et introduire un système d’assurance maladie universelle pour permettre à tout Congolais d’avoir accès aux soins de santé dans le pays. L’effectivité de l’assurance maladie universelle permettra l’accès de tous les congolais et de toutes les congolaises aux soins de santé, y compris la prise en charge des frais de maternité pour les femmes. L’amélioration de l’espérance de vie à la naissance en dépend et sera une priorité de notre politique sanitaire.
Programme 4 Promouvoir l’autosuffisance alimentaire
La promotion de l’autosuffisance alimentaire se fera par le développement et la mécanisation de l’agriculture, de l’élevage et de la pèche et la mise en valeur planifiée et ordonnée de nos forêts, de notre fleuve, de nos rivières et de nos lacs. La RDC a 120 millions d’hectares de terres arables bonnes pour l’agriculture dont seulement 5% sont utilisés pendant que notre population meurt de faim et nous importons presque tout ce que nous consommons. Pour corriger cette défaillance, nous allons (1) mécaniser l’agriculture, l’élevage et la pêche; (2) Développer un système de financement des activités agro-pastorales; (3) Construire des infrastructures dans les milieux ruraux: routes, électricité, eau; (4) Attirer des investissements dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pèche pour développer une industrie agro-alimentaire complète dans le pays; et (5) Mettre en place un mécanisme d’achat des produits agro-pastoraux et d’écoulement de ces produits vers les marchés intérieurs et extérieurs afin de promouvoir le développement économique et garantir un pouvoir d’achat adéquat aux producteurs, aux paysans, aux pécheurs et aux éleveurs. • De cette façon, nous allons créer des millions d’emplois et réduire la pauvreté dans les milieux ruraux où vivent 60 à 75 pour cent de nos populations.
Programme 5. Promouvoir l’émergence de la finance nationale
Il s’agira, ici, de reformer la Banque centrale; la monnaie nationale; et le système financier. La RDC doit réorganiser la finance nationale afin de la rendre plus congolaise, compétitive et diversifiée. Il faut évoluer du système financier actuel où toutes les banques appartiennent aux étrangers et familles politiques, et favoriser l’émergence d’un système financier national où les nationaux ont un rôle à jouer non seulement comme employés, mais aussi comme actionnaires et gestionnaires des institutions financières. La RDC a besoin d’un système financier moderne comprenant des banques commerciales, des banques d’affaires, des sociétés d’assurance, des compagnies de leasing, des compagnies de factoring, des sociétés de capital-risque, des banques de crédit hypothécaire, des banques de développement, des intermédiaires financiers de qualité, une institution d’assurance des dépôts bancaires, et une bourse des valeurs mobilières. • L’objectif est d’offrir aux individus, aux entreprises, à l’Etat et aux provinces de produits et services financiers à même de satisfaire aux besoins de développement du pays. Réaliser un tel objectif dépend de la qualité de la banque centrale qui doit être restructurée profondément dans le sens d’une plus grande indépendance, responsabilité et compétence.
Le Franc congolais, monnaie nationale et symbole de la souveraineté du pays, ne vaut rien par rapport à sa valeur en Juin 1998 (Slide: Evolution du taux de change du Franc congolais par rapport au dollar depuis 1998). En 1998, un Franc congolais achetait 72 cents d’un dollar américain contre zéro aujourd’hui. Le Franc est totalement supplanté par le dollar qui représente 95 % de la masse monétaire du pays, ne laissant à la monnaie nationale qu’un rôle marginal. L’échec du Franc congolais est un coup dur à la souveraineté de la RDC. C’est le signe le plus visible de l’échec des politiques économique, monétaire et sociale de la Nation. C’est la consécration de l’échec du régime politique depuis 1997.
La transformation du secteur financier et de l’économie dans un environnement macro-économique stable aboutirait à une restructuration complète de la monnaie nationale afin de mettre fin à la dollarisation qui coûte cher au pays en termes de perte de revenus de seigneuriage et empêche la conception et la mise en œuvre d’une politique monétaire nationale indépendante et crédible.
Programme 6. Promouvoir l’émergence d’un secteur privé national responsable
Un environnement des affaires attrayant est essentiel pour encourager la création d’emplois dans le secteur privé et la transformation structurelle de l’économie pour passer d’une économie extravertie à une économie nationale équilibrée servant les besoins du marché intérieur et du marché international. La RDC figure aujourd’hui parmi les pires pays d’Afrique comme destination des investissements selon les indicateurs Doing Business de la Banque mondiale à cause des critères suivants: les procédures administratives, la fiscalité, le harcèlement fiscal des entreprises par les services du fisc, les tracasseries de toutes sortes, le fonctionnement de la justice, le coût élevé pour faire des affaires dans le pays, la corruption, le coût des services publics, le coût et le délai pour obtenir le permis de construire, les difficultés de raccordement au réseau électrique, l’approvisionnement en énergie, les difficultés de raccordement au réseau de fourniture d’eau, les difficultés de réalisation des garanties bancaires, la qualité de l’éducation et la mentalité du citoyen. • Il faudra, au-delà des discours et des slogans, une grande volonté politique pour mettre en œuvre un plan d’actions claires afin de relever ces défis et organiser le passage de l’économie informelle prédominante à l’économie formelle supportrice du développement durable.
Nous serons très pragmatiques pour restructurer les entreprises publiques, les régies financières et tout le portefeuille de l’Etat. Nous réviserons le code minier pour accroître sa contribution au développement du pays et réexaminerons les contrats miniers en privilégiant l’intérêt supérieur du pays.
Nous encouragerons et accompagnerons des congolais de l’étranger qui souhaiteraient revenir au pays pour y investir ou s’y installer. Les mesures d’accompagnement comprendront une période de défiscalisation, des facilités d’accès au crédit bancaire et l’exonération de droits de douanes pour les importations des équipements productifs et des biens de première nécessité pour la réinstallation en RDC. • Dans certains domaines de l’économie, l’État devra se retirer pour que le secteur privé national puisse prendre le relais et émerger. Mais il faudra créer ce secteur privé national qui n’existe que de façon embryonnaire aujourd’hui. Si le secteur privé national n’est pas prêt pour faire certains investissements prioritaires, l’Etat jouera le rôle de catalyseur en investissant soit directement comme cela se fait en Chine et en Indonésie, soit dans le cadre des partenariats privé-public, ce qui est monnaie courante en Europe Occidentale et en Amérique du Nord. Nous allons mettre en place un environnement permettant aux Congolais de s’enrichir correctement en évoluant dans le secteur privé de façon transparente sans avoir à voler les ressources publiques.
Programme 7. Favoriser la réalisation de grands travaux d’infrastructures
Il s’agira d’implémenter un programme pluriannuel de construction d’infrastructures à haute intensité de main-d’œuvre comprenant, entre autres, les routes, autoroutes, chemins de fer, écoles publiques, hôpitaux publics. Il s’agira aussi de favoriser la construction de 243 villes et villages modernes à travers tout le pays qui seraient équipées des infrastructures telles que l’eau, l’électricité, les télécommunications, les centres de récréation, les centres commerciaux, les services administratifs, les quartiers résidentiels, les champs d’exploitations industrielles, agricoles, d’élevage ou de pêche; et j’en passe. Nous allons créer les mêmes conditions de vie pour toutes nos populations dans toutes les 26 provinces du pays sans discrimination et sans exception. Nous allons donc bâtir un pays plus beau qu’avant et où il fait bon vivre partout. La politique des grands travaux d’infrastructures sera mise en œuvre en suivant le plan directeur national.
Programme 8. Favoriser et accélérer l’industrialisation du pays
Ce programme permettra la transformation locale de nos minerais et de nos ressources naturelles. La RDC est un pays aux ressources naturelles immenses. Sa superficie équivaut aux deux-tiers de l’Union européenne. Deuxième grand pays africain après l’Algérie et le plus grand pays d’Afrique subsaharienne en termes de superficie, la RDC est le pays le plus peuplé du continent après le Nigeria, l’Egypte et l’Ethiopie.
Sa situation géographique la met au cœur de l’Afrique et à distances égales vers l’Afrique du Sud au Sud et l’Algérie au Nord du continent. La RDC et ses neuf pays voisins ont une population de 280 million d’habitants.
La RDC a été à l’avant-garde des développements mondiaux depuis des siècles. Notre pays a fourni des pointes d’ivoire lorsque l’Europe jouait au piano et au billard. Il a fourni du caoutchouc lorsque le pneu gonflable a été inventé par Dunlop. Il a fourni du cuivre pour fabriquer les obus utilisés durant les deux guerres mondiales. Il a fourni de l’uranium qui a beaucoup compté dans la décision américaine de mener une offensive définitive au cours de la Seconde Guerre mondiale. C’est de la RDC que provient le coltan qu’on utilise pour fabriquer divers appareils électroniques tels que le smartphone, le Ipad, les ordinateurs et tant d’autres gadgets électroniques. La RDC est donc un pays stratégique dont les matières premières ont servi au développement industriel du monde occidental et qui a tous les ingrédients pour sa propre industrialisation.
Le pays a une capacité de production de l’énergie hydroélectrique de 100.000 mégawatts dont seulement 1.700 sont utilisés. Le pays a un répertoire de plus de 1.100 minerais et métaux précieux différents d’une valeur estimée de 38.000 milliards de dollars, mais dont à peine une trentaine de minerais sont exploités de façon anarchique. Il détient des réserves de forêts qui s’étendent sur 135 millions d’hectares et sont les plus importantes dans le monde après le Brésil. Il a d’importantes réserves de pétrole dont les quantités et les niveaux ne sont pas connus de façon exhaustive comme le démontre la récente découverte du pétrole dans le parc de Virunga. Il détient 53 pour cent des réserves d’eau d’Afrique et 15 pour cent des réserves d’eau du monde. Il a aujourd’hui une population de 87 millions d’habitants dont 60 pour cent sont de jeunes de moins de 20 ans, et qui est projetée à 190 millions en 2050.
Avec toutes ces ressources naturelles et humaines, la RDC a le potentiel de devenir l’un des pays les plus riches d’Afrique et l’un de principaux vecteurs de sa croissance économique.
Mais la question fondamentale que nous devons nous poser en tant que Congolais est la suivante: comment s’assurer que les revenus tirés de l’exploitation des ressources naturelles favorisent un développement économique, social et humain profitant à tous les congolais?
Pour répondre à cette interrogation, je propose une politique d’industrialisation accélérée de la RDC qui consisterait à développer une industrie locale à partir de ces minerais et métaux précieux et à partir de la mise en valeur planifiée de l’agriculture, de la pèche, de l’élevage et de la forêt. On ne peut pas se contenter d’exporter éternellement des matières premières brutes. Il faut créer de la valeur ajoutée et des emplois localement.
En sélectionnant par exemple 100 de ces minerais et métaux précieux et en les transformant localement en produits semi-finis et produits finis à condition que chaque transformation crée de 5 à 10 emplois directs et indirects nouveaux au minimum, la RDC créerait de 50 à 100 millions d’emplois nouveaux dans le pays en l’espace de 15 ans, ce qui permettrait d’atteindre le plein emploi.
La RDC assemblerait des véhicules roulant à l’hydrogène, au bio-carburant ou utilisant l’énergie solaire. L’Etat achètera l’expertise et investira dans la recherche scientifique pour atteindre cet objectif endéans de 10 ans.
Pour mettre en œuvre la politique d’industrialisation, je propose la création d’une Agence Nationale pour la Promotion de l’Industrialisation (différente de l’ANAPI) ayant pour missions:
d’inventorier les produits manufacturés pouvant être fabriqués localement à partir des minerais et métaux précieux ou d’autres matières premières du pays; (2) de sponsoriser la recherche scientifique sur les matières premières, d’organiser des études de faisabilité de transformation et d’identifier les investisseurs potentiels; le gouvernement facilitera la creation d’un centre de recherche technologique pour promouvoir des recherches scientifiques dans des domaines divers pour appuper la politique d’industrialisation. L’agence aura aussi la mission de (3) d’organiser la création des zones de développement industrielles avec des facilités foncières et fiscales; (4) de développer des zones franches pour l’exportation; et (5) de négocier la délocalisation des entreprises de transformation en vue de leur implantation en RDC.
La RDC pourrait ainsi devenir, comme la Chine, le Vietnam ou l’Indonesie, un centre de production mondiale de certains produits semi-finis et finis.
Les Congolais ne demandent pas mieux parce que notre population est travailleuse si on lui donne l’opportunité. Jusqu’à ce jour personne ne leur a donné du travail au point où 85 % de la population active est au chômage. Une telle évolution créerait le plein emploi en 15 ans et nécessiterait même l’importation de la main d’œuvre étrangère pour combler le déficit en ressources humaines.
La main d’œuvre étrangère proviendrait des pays africains, d’Europe, d’Asie et d’Amérique du Nord. Tout le monde gagnerait de la mise en œuvre de cette stratégie de développement. Un tel succès confirmerait la RDC dans son rôle de stabilisateur dans la région de grands lacs et de moteur de l’économie africaine.
La réussite d’une telle politique d’industrialisation accélérée passe par une plus grande intégration économique.
Programme 9: Promouvoir l’intégration nationale et l’intégration régionale
La promotion de l’intégration nationale se fera en reliant les différentes provinces du pays, et l’intégration régionale en reliant la RDC aux autres pays africains afin de créer des synergies entre le marché intérieur, le marché régional, le marché Africain et le marché mondial. Nous mettrons à profit le potentiel offert par l’intégration régionale pour diversifier l’économie nationale en capitalisant sur les avantages d’un grand marché intérieur. La RDC doit cesser de faire de la figuration; elle doit jouer un rôle plus actif dans toutes les organisations internationales, et en particulier les institutions multilatérales et régionales, et dans l’Union Africaine. Les 55 pays membres de l’Union Africaine ont une population de 1,4 milliards de personnes avec un PIB global de 2.500 milliards de dollars. Nous devons aller à la conquête de ce marché. Nous devrons être des promoteurs actifs du traité de libre-échange qui prévoit la création de tarifs douaniers préférentiels et l’élimination des barrières non tarifaires, le protectionnisme de chaque pays étant l’un des freins à la circulation des biens au sein du continent africain.
Mais pour tirer profit de ce genre d’intégration économique, la RDC devra accélérer son industrialisation pour diversifier son économie afin de produire localement pour son marché intérieur et aussi pour exporter vers d’autres pays. Le développement de ces marchés intérieurs et régionaux soutiendra et justifiera la politique d’industrialisation que je propose.
Programme 10: Promouvoir le développement du tourisme et l’éclosion du secteur tertiaire
Nous mettrons en valeur la faune et la flore pour promouvoir l’industrie touristique génératrice d’emplois et des revenus. Nous développerons sur l’île de Mateba les services financiers offshores ainsi que les services d’enregistrement des navires et des entreprises.
Programme 11: Protéger l’environnement pour la santé et la survie de notre population.
En mettant en œuvre notre stratégie d’industrialisation et de grands travaux d’infrastructure à haute intensité de main d’œuvre, nous devrons prendre des précautions pour protéger l’environnement en maitrisant son impact sur le quotidien. L’environnement est notre source de nourriture et d’eau potable. L’air que nous respirons est notre source d’oxygène. Le climat permet notre survie. Et la biodiversité est un réservoir potentiel de médicaments. Préserver l’environnement est donc une question de survie. Tout projet de création d’industrie ou de construction d’infrastructure devra être précédé par une étude de l’impact environnemental. Ne pourront être approuvés et mis en œuvre que des projets dont l’impact sur l’environnement est maitrisé et qui ne peuvent avoir des effets négatifs sur la santé de nos populations. Nous devrons gérer avec prudence les questions relatives au crédit carbone et aux tourbes étant donné leur impact potentiel sur l’environnement et la santé des populations en RDC et dans le monde.
Programme 12: Promouvoir le changement des mentalités et la moralisation de la vie publique pour soutenir le développement durable du pays.
La réussite d’une telle vision de développement exige un changement de mentalités car celles que nous avons aujourd’hui ne favorisent pas le développement du pays. Un programme de moralisation de la société sera inclus dans les exigences professionnelles et estudiantines obligatoires pour justifier un avancement de carrière ou une obtention de diplôme de fin d’études secondaires et universitaires. Nous mobiliserons l’enseignement, la presse et les médias privés et étatiques pour promouvoir le développement des mentalités positives afin de transformer la société congolaise.
Programme 13: Promouvoir l’image positive du pays
Chaque congolais et tous les congolais seront les ambassadeurs de la RDC dans leurs milieux à l’intérieur du pays ou à l’étranger.
Nous avons et aurons tous l’obligation de promouvoir l’image et la réputation de la RDC à travers le monde. Nous allons reformer la diplomatie pour la mettre au service du développement du pays. Pour restructurer la diplomatie, nous allons réexaminer la pertinence de chacune de nos ambassades, mais également, les conditions de travail et les qualifications de nos diplomates à travers le monde. Le réaménagement de la carte diplomatique de la RDC s’impose. Nous allons faire de la diplomatie, un véritable instrument de rayonnement et de mobilisation de ressources au service du développement. Le maintien des bonnes relations diplomatiques et la promotion des projets de développement d’intérêts communs avec tous les pays voisins de la RDC seront un élément important de notre stratégie. Doter le pays d’un leadership compétent et visionnaire serait le début du processus pour bâtir une paix durable sur l’ensemble du territoire national et dans la sous-région. Ceci serait aussi le point de départ de l’amélioration de l’image de la RDC.
Programme 14: Mobiliser les ressources humaines pour mettre en œuvre le Plan Marshall
Nous mobiliserons les Congolais de l’intérieur et de la diaspora pour la mise en œuvre de cette vision de développement ayant une forte appropriation nationale. Nous ferons appel à l’expertise internationale si et quand cela est nécessaire. Ce Plan sera mis en œuvre par tous les congolais, de l’intérieur et de la diaspora, qui en seront les premiers bénéficiaires. Ceux qui sont dans la diaspora doivent prendre conscience du rôle important qu’ils devront jouer dans le développement de notre pays étant donné que leur séjour à l’étranger leur a permis d’être au contact avec de manières différentes de fonctionnement des pays modernes. La diaspora est une force incontournable de près de 8 million de personnes sur les 87 millions que compte notre pays. Plusieurs études ont démontré que plus de 80% des migrants formés à l’étranger rentrent dans leurs pays d’origine et deviennent de véritables acteurs de développement si le pays est stable et favorise leur retour de façon soutenue et ordonnée. La mise en œuvre de notre vision de développement exigera des ressources humaines de qualité qui ont été au contact avec les sociétés développées d’Europe, d’Asie et d’Amérique du Nord. Tout en étant une source de financement des besoins de consommation et de mini projets de développement du pays, la diaspora congolaise est surtout un réservoir des ressources humaines de qualité et d’expertise professionnelle complémentaire à celles des congolais de l’intérieur pour la mise en œuvre réussie de notre vision de développement. Au delà des congolais de l’intérieur et de la diaspora, nous serons ouverts à accueillir l’expertise africaine et internationale si et quand cela est nécessaire. La mise en œuvre de notre vision de développement bénéficiera donc aux congolais, aux Africains et aux citoyens du monde entier de façon transparente et pacifique.
Programme 15. Mobiliser les ressources financières pour mettre en œuvre le Plan Marshall
Ce Plan est subdivisé en quinquennats dont le premier sera financé à hauteur de $20 milliards par an pour un total de $100 milliards pour cinq ans. De la sixième à la quinzième année du Plan et après des réformes structurelles et institutionnelles profondes, nous tablerons sur un budget annuel qui atteindra en moyenne $45 milliards pour un total de $680 milliards sur 15 ans. Ce budget est à mobiliser essentiellement sur des ressources intérieures en combattant la corruption, la prédation des ressources naturelles et les détournements des fonds publics. Le reliquat proviendrait des investissements directs étrangers évalués à $5 milliards de dollars par an en moyenne pour un total de 75 milliards sur 15 ans et des contributions des bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux estimées à 3 milliards de dollars par an en moyenne pour un total de 45 milliards sur 15 ans. Le coût total de ce Plan Marshall est donc de 800 milliards de dollars américains pour sortir la RDC du sous développement et de la pauvreté et en faire un pays émergent en 15 ans, en créant au passage le plein emploi et en améliorant considérablement les conditions de vie de nos populations.
Pour mobiliser les ressources intérieures, nous devrons éradiquer la corruption dans le gouvernement et dans la société par des remèdes appropriés. Il faudra appliquer scrupuleusement les lois du travail en vigueur en payant les fonctionnaires de l’état et du secteur privé correctement et régulièrement d’après un nouveau système de salaire minimum garanti que vous projections à au moins mille dollars par mois, applicable sur l’ensemble du territoire national, et en tenant chaque fonctionnaire responsable de son comportement. En plus, nous allons créer le Bureau National de Lutte Contre la Corruption et de Promotion de la Bonne Gouvernance avec pour mandat de rendre effective la politique de tolérance zéro dans le domaine de la lutte contre la corruption. Ce Bureau abritera le “hotline” pour dénonciations des cas de corruption et travaillera étroitement avec la justice nationale restructurée pour mener des enquêtes afin d’atteindre les résultats escomptés. Les whistleblowers ou les dénonciateurs de corruption seront récompensés avec un pourcentage allant de 0,5 à 5 pour-cent des recouvrements encaissés par l’Etat. Pour qu’il soit crédible et efficace, ce bureau de lutte contre la corruption sera étoffé de gens qui n’ont jamais été corrompus. Tous ceux qui seront coupables de corruption seront punis sévèrement conformément à la loi. Les peines incluront la prison suivie de l’interdiction de travailler dans l’administration publique, de postuler à des fonctions à mandat électifs et de soumissionner pour des marchés publics.
Chers Compatriotes,
Vous venez d’assister à la présentation du Plan Marshall de Noël K. Tshiani pour la Reconstruction et le Développement de la RDC.
Il est légitime que vous vous posiez la question de savoir qui suis-je et quel genre de Président de la République serai-je? En effet, Je suis un économiste international avec 38 années d’expérience professionnelle solide en tant que banquier commercial, banquier d’investissement et banquier du développement. Je suis un spécialiste du développement des pays. J’ai dirigé des programmes de développement qui ont permis à plusieurs pays de passer de groupe de pays très pauvres à celui des pays émergents. Je suis un technocrate, un homme nouveau qui n’a jamais fait de la politique en RDC avant. Je n’ai jamais été corrompu ni mêlé à la mauvaise gouvernance moins encore à la prédation des ressources naturelles de la RDC. Je suis Docteur en Sciences économiques avec spécialisation en Banques et Finances de l’Université de Paris IX Dauphine en France. Je suis un produit 100 % congolais car c’est grâce aux études faites avec la bourse du gouvernement congolais (voici le billet d’air Zaïre payé par le gouvernement). Je suis et serais 100 % loyal à la RDC qui a fait de moi ce que je suis aujourd’hui. C’est après plusieurs années d’expérience professionnelle solide que j’ai conçu mon Plan pour la Reconstruction et le Développement de la RDC qui constitue ma façon de remercier le pays qui a tant investi en moi et m’a tout donné.
Chers Compatriotes,
Il est aussi légitime de se demander: qu’ai je déjà fait pour la RDC et le peuple Congolais? A ce sujet, j’ai le plaisir de vous informer que J’avais joué un rôle important lors de la conception de notre monnaie nationale, le Franc Congolais. En effet, à l’époque en 1997, J’avais convaincu le Président de la République de ne pas mettre sa photo sur le Franc Congolais qui est en circulation en RDC jusqu’à ce jour. J’avais aussi convaincu le Chef de l’Etat de l’époque à sortir du conseil d’administration de la Banque Centrale du Congo, tous les membres du gouvernement pour donner plus d’indépendance et de crédibilité à notre institut d’émission et à sa politique monétaire. Force est de constater, cependant, que la gestion actuelle de l’économie et de la banque centrale a fait que notre monnaie n’a aucune valeur aujourd’hui et est totalement supplantée par le dollar américain qui représente 95 % de la masse monétaire du pays. La dollarisation est une violation très grave de notre souveraineté nationale et de notre constitution qui n’autorise pas la circulation de monnaies étrangères sur le territoire Congolais. En tant que Chef de l’Etat, je veillerais à ce que l’économie soit vibrante et dédolarisée, et que le Franc congolais retrouve sa vitalité pour être la seule monnaie circulant en RDC.
Mes Chers Compatriotes,
Mesdames et Messieurs,
Notre vision de développement de la RDC est certes ambitieuse et grandiose, mais elle est réalisable. La mise en œuvre de cette vision de développement permettrait d’atteindre le plein emploi en créant du travail pour tout le monde et en particulier pour les jeunes, et d’augmenter le standard de vie de la population ou le PIB par habitant de 800 dollars aujourd’hui à 15.000 dollars au moins en 15 ans. Nous allons améliorer considérablement le social et le bien être de tous les congolais. Mais, pour atteindre ce niveau de développement accéléré sans précédent, la RDC a besoin d’une rupture et d’un changement profond qui ne viendront pas en remplaçant simplement Joseph Kabila par l’un ou l’autre de ses actuels ou anciens collaborateurs qui doivent assumer avec lui la responsabilité de leur échec commun. Le changement positif viendra avec de nouveaux leaders ayant un idéal et une vision de développement du pays. Par nouveaux leaders, j’entends de personnes propres et intègres qui n’ont jamais participé à la corruption, au pillage des richesses, aux détournements de fonds publics, à la mauvaise gouvernance, à la destruction de l’image de marque du pays, au vagabondage politique, à la trahison du pays, aux violations flagrantes de la constitution et des lois du pays, et aux rebellions, aux assassinats et aux massacres des innocents.
Mesdames et Messieurs,
Je veux réconcilier tous les congolais et remettre la RDC sur le bon chemin. Pour cela, j’ai besoin de tout le monde, de votre unité, de votre courage, de votre volonté, de votre tolérance et de votre implication dans le choix du futur Président de la République. J’ai besoin de notre force collective, la Force du Changement, pour passer un coup de balai national sur les erreurs d’hier, sur la peur, sur les crimes, sur la médiocrité et sur l’esprit de vengeance qui hante beaucoup d’entre nous. Trop de sang a déjà coulé. Nous devons maintenant tourner la page de cette épisode macabre de notre histoire et embrasser la paix entre nous congolais et avec tous les pays voisins afin de nous concentrer désormais sur le développement économique et social du pays. Nous devons cesser d’être la République Royaume où tout se fait de façon héréditaire, sans mérite et en ne laissant aucune chance aux autres concitoyens et en particulier à la jeunesse. Nous devons instaurer la véritable République Démocratique du Congo telle que prévue par les pères de notre indépendance, une république qui donne les mêmes chances à toutes les filles et tous les fils de ce pays sans exception et sans discrimination. Je suis le symbole vivant de cette mutation. Offrons à notre pays l’opportunité d’instaurer cette véritable République Démocratique du Congo en renouvelant la classe politique corrompue afin de répartir sur de nouvelles bases pour accélérer le développement du pays. Sous ma présidence de la République, l’Etat protégera et sécurisera tous les congolais, y compris nos compatriotes de l’opposition, de la majorité et de la société civile contre toute sorte d’abus sur le territoire national et à l’étranger. Il est temps que la RDC retourne à la vie normale d’une nation moderne. Il nous faut retrouver la fierté d’être congolais et la sagesse de nos ancêtres qui attendent que nous cessions de nous entretuer pour satisfaire à nos ambitions personnelles. Ils attendent de nous de faire de la RDC un pays de référence au cœur de l’Afrique et d’exploiter nos ressources naturelles au profit du développement pour le bénéfice de tous nos concitoyens.
Mesdames et Messieurs,
J’ai cette force en moi, cette volonté et cette détermination de servir la République Démocratique du Congo, c’est au-delà des mots, c’est une conviction profonde. Nous devons restaurer la République des valeurs telles que l’intégrité, le bien être collectif, les droits humains, la méritocratie, l’égalité des chances pour tous, le travail, la justice, la solidarité, l’amour du prochain, l’amour du pays, l’éducation citoyenne, le respect des biens publics et le respect de la constitution et des lois du pays. Ce sont ces valeurs qui sont porteuses d’espoir et que nous mettrons en avant pour réhabiliter notre pays. J’appelle toutes les congolaises et tous les congolais à se rassembler derrière cette vision de développement salvatrice pour notre pays. J’invite tout le monde à un sursaut national pour remettre la RDC sur le bon chemin.
Mesdames et Messieurs,
Quel est le sens de ma candidature à la présidence de la RDC? Nous voulons tourner la page des nombreux malheurs et fléaux qui affligent notre pays et le clouent au sol depuis trop longtemps. Nous voulons passer de la vieille classe politique à une nouvelle génération de leaders qui sont prêts à travailler ensemble pour le bien de la RDC et de notre peuple. Nous voulons passer de la mauvaise gouvernance sous les régimes politiques actuels et anciens, à un système de bonne gouvernance et de méritocratie où toutes les congolaises et tous les congolais ont une chance égale de s’épanouir dans notre société et dans notre pays. Nous voulons utiliser les ressources naturelles, pas pour l’enrichissement personnel de quelques individus et leurs familles biologiques et politiques comme cela a été le cas jusqu’à présent, mais plutôt pour développer le pays au profit de tous les congolais et toutes les congolaises sans exception. Nous voulons redonner la dignité au peuple Congolais. Nous voulons que la RDC cesse d’être la risée du monde et redevienne un pays respecté et respectable. C’est ça le sens de ma candidature à la présidence de la République Démocratique du Congo.
Pour arriver à ces objectifs, la RDC a besoin d’un leadership nouveau: propre, intègre, éduqué, expérimenté, visionnaire, branché, connecté sur le plan international et doté d’une vision de développement cohérente pour transformer fondamentalement le pays et créer des opportunités pour tout le monde. Un leadership qui n’a jamais été mêlé à la gestion calamiteuse de notre pays.
Chers Compatriotes,
Quels sont mes atouts en tant que Candidat Président de la République pour réussir à transformer la RDC? En effet, avec mon expérience accumulée depuis quatre décennies pour avoir, non seulement travaillé dans le développement, mais aussi participé à la conception et la mise en œuvre réussie des plans de développement similaires dans près de 85 pays sur les cinq continents, Je peux vous assurer que mon Plan pour la reconstruction et le développement de la RDC réussira à sortir notre pays de la pauvreté. Mon Plan fera passer notre pays du groupe de pays très pauvres à celui des pays à revenus intermédiaires ou pays émergent avec à la clé la création des emplois pour tous les congolais. Mais, Je ne pourrais pas réussir tout seul. Je ne suis pas un magicien. J’ai besoin de vous tous mes compatriotes, de l’intérieur et de la diaspora. Mettons nous ensemble derrière cette vision de développement qui inspire désormais tout le monde en RDC, toutes tendances politiques confondues. Avec la Force du Changement qui m’anime et que je préside, Je me sens très capable de répondre à ces défis et d’amener notre pays dans une phase du renouveau et du développement accéléré dont le succès va surprendre le monde entier. Réécrivons ensemble l’histoire de notre pays. Le 23 Décembre prochain, votons massivement pour Dr Noel Tshiani Muadiamvita à la présidence de la République Démocratique du Congo pour reprendre en mains le contrôle de notre destin commun. En nous mettant ensemble, nous réaliserons notre rêve commun car l’impossible n’est pas Congolais.
Que Dieu Tout-Puissant, le Miséricordieux, bénisse la République Démocratique du Congo et le Vaillant Peuple Congolais !
Je vous remercie !
Dr Noël K. Tshiani Muadiamvita
Candidat # 15 à la présidence de la République