Il reste serein malgré des tensions qui présagent un climat malsain après le vote d’hier dimanche 30 décembre. Au cours d’une interview donnée aux trois médias internationaux, le Chef de l’Etat congolais a défendu un bilan positif durant ses 17 ans à la tête de la RDC. Ses points forts, a-t-il souligné, demeurent la stabilité du pays, mais surtout la stabilité économique du pays avec des réformes amorcées dans plusieurs secteurs.

Pour le Raïs congolais, l’alternance au pouvoir à la tête du pays se fera de manière pacifique. Ce qui veut dire que la passation des pouvoirs entre lui et son successeur sera sans heurt.
Le Chef de l’Etat congolais a rassuré la presse internationale que toutes les dispositions sécuritaires ont été prises pour que les congolais s’expriment librement, démocratiquement et de manière apaisée dans l’urne. Sa seule crainte demeure la propagation du virus Ebola dans la partie Est du pays. Raison pour laquelle il salue la décision de la Ceni de pouvoir reporter le scrutin dans ces zones à haut risque, avant de condamner certains dérapages observés, dernièrement, lors des manifestations de la population de Beni en réaction à la décision de la Ceni.
Pour Joseph Kabila, la situation sécuritaire dans le Kivu ne doit pas empêcher la tenue de ces élections.
« Nous avons eu des problèmes dans les provinces de l’Équateur, dans le Kasaï, au Katanga et en Ituri. Quand vous parlez du Kivu, il y a le Sud-Kivu et le Nord Kivu. Notre pays compte 26 provinces. Et il y a seulement deux provinces où nous avons eu des problèmes… »
« La paix sera là. Ce que nous avons fait, c’est nous assurer que la police se prépare. Ce que nous avons fait, c’est de faire en sorte que nos concitoyens sachent que l’élection n’est pas la fin de la vie, mais qu’elle marque le début d’une nouvelle étape pour notre nation et je suis sûr que les élections auront lieu et que nous aurons la paix. Il y aura des actes de violence dans deux, trois ou quatre régions, mais l’important est que tout le pays aura la paix. »
A en croire le locataire du Palais de la nation, la machine à voter n’est plus d’actualité. « Tout le monde sait que cette année, il y aura l’usage des machines à voter. Cela suppose que tout électeur qui ira voter dans un bureau de vote donné va toucher à la même machine. En cas d’usage par une ou deux personnes contaminées par le virus Ebola, cela entraînerait la contamination de 500 à 600 personnes. Contrairement au bureau de vote, si tu vas à l’église, il n’y a pas de machine à voter. Même chose dans les marchés. C’est ça la différence. » Joseph Kabila trouve ça irresponsable pour la Céni et le Gouvernement de laisser les gens aller se faire contaminer par la maladie pour le regretter après.
Par ailleurs, le président de la République a condamné l’ingérence des pays étrangers dans le processus électoral en cours. Il fait référence à la réunion d’urgence, tenue dernièrement à Brazzaville, où les chefs d’États de la région ont condamné les violences et appelé à la retenue et au bon déroulement des élections en République démocratique du Congo (RDC).
En réaction, Joseph Kabila martèle que cette élection est avant tout celle des Congolais. ( ( « Nous disons que c’est notre élection (…) Nous le disons aussi à tous nos voisins. C’est une élection pour les Congolais. Laissons les Congolais faire leur élection. Et cela se fera de manière ordonnée. Ils ne devraient donc pas s’inquiéter », lâche-t-il. MOLINA
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