* Le commissaire provincial de la police ville de Kinshasa assure que l’armée vient en renfort pour sécuriser les habitants de la capitale, festivités de fin d’année oblige.


Dans une communication à la presse, le commissaire provincial de la police ville de Kinshasa, Sylvano Kasongo, demande à la population de ne pas avoir peur de la présence des éléments FARDC qu’ils verront déployer dans certaines places fortes de la capitale.

« L’armée est là pour renforcer la police, nous sommes pendant les festivités. Il ne faut pas que vous soyez étonné demain si vous voyez les déploiements de l’armée, elle vient en renfort. Je voudrais seulement dire à la population d’être calme,sereine et de nous faire confiance et de dénoncer comme on l’a toujours dit tout comportement incivique, toute personne suspecte ».

Courtoisie routière
Pour assurer la quiétude des Kinois durant les festivités de fin d’année, le général Kasongo a instruit les commandants de différentes unités de la circulation routière d’observer une période de courtoisie. Selon le commissaire provincial de la police ville de Kinshasa,« on ne peut pas interpeller quelqu’un lorsqu’il y a contraventions du genre sens contraire, manque de plaque… Les autres contraventions, on les a laissées d’abord en veilleuse parce que nous devons passer les festivités de fin d’année. »
S’agissant des élections, le général Sylvano Kasongo dit ne pas tolérer des attroupements devant les bureaux de vote. Seuls les témoins, les observateurs et la presse accrédités seront autorisés à rester. Pour le reste, « dès que vous votez vous rentrez chez vous », fait savoir le patron de la police de Kinshasa. Il n’est donc pas question de voir des militants des partis politiques rester dans les bureaux de vote jusqu’au soir sous prétexte de surveiller l’électorat, tâche dévolue aux témoins.
« Nous avons dans ce pays plus de 600 partis politiques, sans compter les regroupements politiques. Si on mettait seulement une personne par parti politique, ça ferait 600 personnes. Les leaders politiques doivent envoyer les témoins, ainsi que les observateurs et la presse accrédités, dès que vous votez vous rentrez chez vous. Sinon si on vous trouve là-bas devant un bureau de vote où il y a un attroupement, on vous considère comme fauteur de trouble et on va vous arrêter », prévient le général Sylvano Kasongo. Didier KEBONGO
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