La passe d’armes entre la CENI et la CENCO se poursuit. 24 heures après la lettre de la Centrale électorale accusant les évêques de préparer un soulèvement populaire en publiant de façon illégale les résultats des élections, ces derniers répondent en renvoyant la responsabilité d’une possible révolte dans les mains de Corneille Nangaa et son institution.

« Nous sommes surpris par les allégations à violer systématiquement les dispositions légales relatives à l’organisation des élections en RDC dont vous accusez Monsieur l’Abbé Donatien Nshole qui, dans le cadre sa mission de porte-parole de la CENCO, n’a fait que présenter le rapport préliminaire de la Mission d’observation électorale déployée par la CENCO », rappelle d’abord la CENCO. Alors que la CENI tente de personnaliser le problème. Avant de mettre les points sur les »i » :

« La CENCO en tant qu’observateur est bien consciente des limites de ses compétences légales en matière électorale […]. Ce sont les irrégularités qui irriteraient la population, et la plus grave qui pourrait porter le peuple congolais au soulèvement serait de publier les résultats, quoi que provisoires, qui ne soient pas conformes à la vérité des urnes. De ce fait, s’il y a soulèvement de la population, il relèverait de la responsabilité de la CENI. ».

Les évêques insistent par ailleurs que de la part des procès-verbaux affichés dans les bureaux de vote et suivant les informations que détiennent les témoins des candidats, écrivent-ils, la population sait ceux sur qui elle a, en majorité, porté son dévolu.

L’annonce par la CENCO d’avoir déjà l’identité du vainqueur de la présidentielle du 30 décembre 2018 a suscité non seulement la colère de la CENI mais aussi de la coalition du pourvoir. Dans un virulent communiqué, le FCC a qualifié l’attitude de l’épiscopat de ‘’partisane, irresponsable et anarchique’’.

Par CAS-INFO
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