Apparemment, Félix Tshisekedi va bénéficier de plusieurs autres avantages diplomatiques par rapport à son prédécesseur. Car, après sa désignation historique au poste de deuxième vice président de l'Union Africaine en charge de l'Afrique centrale, une autre nouvelle qui prédomine aussi l'actualité est celle qui révèle que le Chef de l'État congolais, Félix Tshisekedi, assumera les fonctions du président de l'UA automatiquement en 2021, après le sud-africain Cyril Ramaphoza en 2020.
Certaines indiscrétions annoncent même que grâce à l'appui du secrétaire général de l'ONU, Antonio GUTTERES, la RDC pourrait émerger jusqu'au Conseil de sécurité où on retrouve présentement la Bolivie, le cote d'ivoire, l'Éthiopie, la Guinée équatoriale, le Kazakhstan, le Koweït, le Pays-Bas, le Pérou, la Pologne, le Suède et les 5 membres permanents qui sont indéboulonnables.
Et, pourquoi ne pas bouger la borne ou la limite de ces 5 pays membres de l'ONU qui possèdent et exercent ''le droit de veto'', il s'agit de: la République populaire de Chine (Inde), les états-unis d'Amérique (Amérique), la République française (Europe), le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord ainsi que la Fédération de Russie (Inde- Europe), afin d'insérer la RDC dans ce cercle pour qu'elle devienne le sixième membre permanent de l'ONU? Car, faut-il le dire que la RDC pèse très lourde grâce à son potentiel humain, son environnement et ses ressources naturelles et peut, si ses dirigeants le veulent, devenir une puissance économique et sécuritaire redoutable à travers le monde.







Néanmoins, pour y arriver, il faudra, au nouveau leadership politique, de pouvoir faire réellement de la RDC un état de droit où règne la sécurité, l'ordre, la paix et la bonne gouvernance avec des institutions fortes. Cela exige à ce que la politique ''DU PEUPLE D'ABORD'' qui vise notamment à faire reculer la pauvreté, la corruption, les malversations financières..., puisse devenir un crédo pour l'ensemble les institutions du pays, d'autant plus que la politique économique et sociale appliquée par l'ex-MP, aujourd'hui FCC, a montré ses limites. Pour s'en rendre compte, il suffit de recenser les multiples cas de grève qui secouent le pays après le départ de Joseph KABILA suite à des nombreux mois d'impaiement des agents de l'État et de l'administration publique.
Félix Tshisekedi hérite donc un pays uni qui a réussi à exprimer clairement sa souveraineté et son indépendance, surtout à l'issue des dernières élections, car, en réalité, comme l'avait si bien dit l'ex-président Joseph Kabila, '' le pouvoir a été effectivement rendu au peuple, son dépositaire naturel'', fin de citation.
À ce titre, Félix Tshisekedi a les mains libres pour appliquer sa politique et relever ce pays qui a tant souffert. Il n'est ni redevable à l'Occident ou aux ''décideurs'' envers qui il devra avoir une collaboration équitable et gagnant-gagnant.
Il sied de noter que le deuxième vice-président de l'UA a regagné KINSHASA hier mardi. Le 32ieme sommet de l'UA lui aussi permis de normaliser ses relations avec le président Paul Kagame et le président zambien Edgar Lungu considérés jadis comme les grandes figures de contestation de son élection au niveau africain.
À suivre...
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