
Alors que Constitution exige que le Premier ministre soit issu de la Majorité au Parlement, Alain-Daniel Shekomba penche pour l’application d’une exception alors « qu’on sait tous comment ces élections ont été organisées. Comment le pouvoir a été donné. Si tout était organisé dans le respect de la loi, Martin Fayulu ne serait pas en train de contester les résultats ».
Proposition inconstitutionnelle (CACH)
« Cette proposition n’est pas constitutionnelle. La loi congolaise a déjà défini comment se désigne un Premier ministre. C'est le parti ou le regroupement qui a la majorité au parlement qui présente le nom du Premier ministre au président de la république pour qu'il soit nommé », rappelle Jean-Baudouin Mayo, le secrétaire général de l'UNC.
« Aucune raison ne justifie la nomination » de Martin Fayulu comme premier ministre « du moment où nous avons des institutions légitimes », dit aussi le secrétaire général du parti de Vital Kamerhe, l’actuel directeur de cabinet du président Felix Tshisekedi.
Lamuka rejette la proposition
« Martin Fayulu ne peut pas accepter cette proposition, car c’est lui qui est le président élu et légitime », rétorque le professeur Devos Kitoko, secrétaire général de l’Ecidé, le parti de Martin Fayulu.
Alors que le candidat président de la République continue de réclamer « la vérité des urnes », ses partisans estiment qu’il n’est « nullement question de répondre à cette proposition ».
Par Osée Manzanza