Certes, plusieurs personnes attendent du Président de la République, Félix Tshisekedi, des actions concrètes dans divers secteurs et domaines de la vie. Cependant, peu importe la nature de ces différents problèmes, il est indéniable qu’ils ne peuvent trouver solution en un même moment et à coup de baguette magique. C’est dans cette foulée que Tshisekedi Tshilombo s’est évertué de faire une adéquation entre les priorités à réaliser tout au long de cent premiers jours de sa mandature avec les autres actions subsidiaires que d’aucuns considéreraient ‘’d’épiphénomènes’’. Ainsi, a-t-il tracé les urgences de ses cent premiers jours au pouvoir dans un programme taillé sur mesure qu’il a présenté le samedi 2 mars dernier à la place Echangeur de Limete devant officiels de l’Etat, diplomates et de centaines des congolais venus pour la cause.

Priorités !

Dans l’optique de contextualiser sa vision ainsi que toute l’armada de ses promesses consignées dans son projet de société chiffré à 86 milliards pour dix ans, le Chef de l’Etat a extirpé de ce dernier une brochette d’actions pressantes ciblant bon nombre de secteurs parmi lesquels, les routes, la santé, l’éducation, la politique, la lutte contre la corruption, l’énergie, etc. Au cours de ses cent premiers jours, nonobstant le fait qu’il en reste environ soixante, Tshisekedi Tshilombo a sous-tendu améliorer la situation sociale du peuple congolais, de garantir sa sécurité, sa santé et même son éducation. Cela, en militant, à cor et à cri, contre l’insécurité à l’Est du pays, au Kasaï et à Yumbi, au Mai-Ndombe. Puis, en facilitant, entre autres, les transports des personnes et des biens par la réhabilitation, en premier lieu, de certaines routes bien ciblées. Ensuite, en luttant contre la famine par la réduction des prix des denrées alimentaires. Enfin, en favorisant, d’une part, l’amélioration de la desserte en eau et électricité partant du réaménagement de quelques barrages hydroélectriques et, d’autre part, la construction, des écoles et de centre de santé pour malades. Aussi, bien que l’on ne puisse répéter lesdits axes urgents d’une manière exhaustive, le numéro Un de la RD. Congo a-t-il rassuré de décrisper rapidement le climat politique, de lutter contre la corruption par la création d’un organe spécialisé en cette matière qui, en conséquence, jouerait le rôle d’une police anti-corruption. Concernant le secteur minier qui rapporte véritablement des bénéfices au pays, le successeur de Kabila promet, avant d’atteindre ce seuil de cent days, d’assainir le climat des affaires avec de contrat gagnant-gagnant entre le Congo-Kinshasa et tous ses partenaires miniers.

Au rythme de l’immédiateté

D’ores et déjà, pour entériner son souci de répondre à ces questions urgentes, le Président, quoiqu’il ne se prévale point d’accomplir des miracles, a, illico presto, le même samedi de la présentation de son programme pour les cent premiers jours, lancé les travaux de réhabilitation et de construction des voies routières parsemées dans divers coins cibles du pays. En même temps, pour ce qui est de la décrispation politique, le premier citoyen de l’Etat congolais a déclaré qu’il signera, dans les dix jours, une ordonnance portant mesure de grâce présidentielle pour la libération des prisonniers politiques, d’un côté, et qu’il instruira le Ministre de la justice en vue de concourir au retour des exilés politiques. Déterminé plus que jamais à asphyxier le problème d’insécurité dans les villes de Beni, Butembo et leurs environs, le garant de la nation s’est aligné dans le sens d’un dialogue avec tous les notables et forces vives du Grand Nord en vue de pallier cette sempiternelle insécurité.

Microscope !

Puisqu’il lui reste une soixantaine des jours avant la première évaluation de ses réalisations, il s’avère que le jugement de tout un chacun sur la mandature de Tshisekedi, en marge de ses cent premiers jours, devrait se circonscrire non pas sur l’ensemble de son projet de société, qui, d’ailleurs, se dresse pour une décennie, mais plutôt sur ledit programme des mesures urgentes qui est tablé sur le début de sa magistrature. Qu’il soit réaliste ou utopique, il revient, a tous les congolais, de patienter jusqu’à mi-mai afin de lorgner du coin de l’œil, comme quand l’on se sert d’un microscope, l’accomplissement desdites actions pressantes inscrites dans le registre «100 premiers jours».

Corneille Lubaki
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