
Après deux rencontres avec le nouveau président congolais, en marge de son tout récent séjour aux Etats-Unis d’Amérique, confesse-t-il dans un tweet largement médiatisé, il s’en est tiré avec « une impression positive ».
D’où, il estime que les Congolaises et Congolais devraient de moins en moins parler « politique » et se mettre « tous au travail », dans l’optique de la construction d’un Congo nouveau.
A son avis, les entrepreneurs devraient se placer en première ligne du combat pour la création des richesses nationales.
Sindika Dokolo martèle avoir pris acte du « changement » intervenu à la tête de l’Etat congolais et tranche qu’il n’est pas «négociable». Par ailleurs, il pense qu’une certaine société civile devrait mettre fin à ses « intimidations », allusion faite sans doute à ses appels à la mobilisation des masses en faveur d’une cause perdue.
Enfin, ce farouche opposant à l’ancien régime, qui vient de mettre clairement une croix sur la polémique autour du vainqueur de l’élection présidentielle du 30 décembre 2019, lance un « appel à tous les Congolais compétents » pour accompagner Félix Tshisekedi dans sa lourde charge de restaurer l’Etat de droit, de reconstruire un Congo qui gagne et qui fait gagner l’Afrique, le tout pour le bien-être du peuple congolais et d’autres peuples d’Afrique.
Financièrement assis et intellectuellement équilibré, Sindika Dokolo, fils du tout premier banquier congolais sous le régime de Mobutu, dans les années ’70, nous avons cité Dokolo Sanu d’heureuse mémoire, ne peut être présenté comme un flatteur, un quémandeur de poste ou un illuminé. D’où, ses propos positifs sur Félix Tshisekedi et sa gouvernance naissante méritent une particulière attention.Kimp