La Première dame de la République a présidé la clôture des activités marquant la journée mondiale de la sage-femme hier jeudi 9 mai au Camp Colonel Tshatshi. Célébrée le 5 mai dernier, cette journée était une occasion de faire le plaidoyer pour la prise en compte du rôle de la sage-femme en RDC. Un message capté cinq sur cinq par Denise Nyakeru Tshisekedi.
Dans son allocution, l'épouse du Chef de l'Etat s’est dite ouverte à toutes les propositions susceptibles d'améliorer la condition de la femme, particulièrement celle de la sage-femme.
Dénise Nyakeru Tshisekedi estime qu'il est important d'aboutir à une réglementation efficace et efficiente de la profession de sage-femme en RDC. Elle plaide ainsi pour des lois susceptibles d’assurer les droits de la femme en matière de santé sexuelle et reproductive.
A en croire la Première dame, la sage-femme est un personnel qualifié qui surveille, soigne et conseille les futures mères pendant leur grossesse, l'accouchement et le post-partum. Elle joue ainsi un rôle crucial dans le processus qui mène à la vie, soutient-elle. Pour la Première Dame, la sage-femme, lorsqu'elle est valorisée, garantit aux femmes le droit à une santé sexuelle et reproductive de qualité.
Pour sa part, la ministre du Genre, Famille et Enfant a encouragé ces héroïnes à demeurer des femmes volontaires et persévérantes. Chantal Safou leur réitère son soutien dans l'exercice de leur noble mission en faveur des familles congolaises. Se référant au thème retenu : "les sages-femmes : défenseurs des droits de la femme". Denise Nyakeru a invité la population à apprécier la pleine mesure du chemin parcouru par les sages-femmes et à apprécier les efforts engagés pour leur équilibre, leur épanouissement et celui de leur famille.





FORMATION DES SAGES-FEMMES
Pour le représentant de l'UNFPA en RDC, les sages-femmes jouent un rôle essentiel dans la réalisation de la couverture sanitaire universelle et de la santé de la Reproduction et des droits reproductifs. Conscient de ce rôle capital, l'UNFPA s’investit depuis 2008 dans les sages-femmes à travers un programme mondial sage-femme, précise Dr Sennen Hounton.
Dans ce cadre, ajoute-t-il, son organisation, en partenariat avec le ministère de l'ESU et les autres acteurs, renforcent les capacités des établissements d'enseignement pour assurer une formation de qualité pouvant aboutir à la production des sages-femmes bien formés et en nombre suffisant pour garantir l'assistance nécessaire à chaque femme au cours de l'accouchement.
A ce sujet, le patron de l'UNFPA en RDC annonce que d'ici 2021, son organisation va étendre l'appui aux institutions de formation des sages-femmes dans sept nouvelles provinces à savoir Lualaba, Kasaï, Kasaï-central, Tanganyika, Tshopo, Bas-Uélé et Maniema. Ce qui amènera à 21 le nombre des provinces appuyées avec un paquet complet d'éducation, de régulation et d'association.
Dr Sennen Hounton a réitéré l'engagement de l'UNFPA à accompagner les sages-femmes dans l'atteinte de leurs nobles objectifs et sa détermination à poursuivre son appui à ces héroïnes qui ont conduit à la mise en place des structures comme le fonds vert, l'économie verte, le financement carbone ... qui sont des innovations, qui, de jour, comme de nuit, sauvent les vies de mères, sœurs et filles.
Cette activité était appuyée par l'UNFPA, Ipas et les autres partenaires Mathy MUSAU
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