RDC : la jeunesse de Lamuka en meeting ce samedi à la Tshangu

Devenue plateforme politique depuis le 27 avril dernier, la coalition Lamuka n’entend point se reposer, ne serait-ce qu’une minute, de son combat penché, de manière générale, sur le respect de la Constitution, les acquis démocratiques et surtout la mise à l’écart du tribalisme, corruption et autres fléaux combien négatifs au pays. Après de différentes manifestations et déclarations de ses six principaux leaders, nécessairement Martin Fayulu ou encore Moïse Katumbi, cette fois-ci c’est au tour de la jeunesse de cette plateforme de se jeter officiellement dans la barque de la lutte et de sensibilisation de la population, conformément à la vision de ce rassemblement. En effet, le coordonnateur des jeunes de Lamuka, Rudy Mandio, a confirmé la tenue de ce meeting de la jeunesse de la ville de Kinshasa, pour ce samedi 25 mai, au terrain Siwambanza, située dans la commune de Kimbanseke, district de la Tshangu.



A en croire celui-ci qui est aussi président du Peuple au Service de la Nation (PSN), parti membre de la Dynamique de l’opposition que dirige Fayulu Madidi, il s’agit des retrouvailles des jeunes, en vue d’entériner leur fidélité à la démarche de Lamuka qui vise à dire non aux mauvais actes posés au sommet de l’Etat qui, du reste, auraient conduit à un hold-up électoral, à la suite des élections du 30 décembre 2018. Aussi, sera-t-il question de faire comprendre aux congolaises et congolais, dûment aux jeunes qui représentent la majeure partie de la population, que Lamuka est le seul espoir de la RD. Congo. « Nous allons nous retrouver le samedi à Tshangu pour consolider les acquis de Lamuka qui est aujourd’hui la seule force qui représente le peuple congolais et donc la jeunesse congolaise », a déclaré Rudy Mandio. Il appelle essentiellement tous les jeunes à venir nombreux le jour du meeting et à adhérer massivement au combat de cette plateforme politique qui s’étend dans l’optique de libérer le Congo-Kinshasa des mains d’individus qui favoriseraient les actions illicites dans la gestion de la Res publica.

Corneille Lubaki