Au lendemain de l’annonce de sa démission au poste de vice – président de la commission électorale nationale indépendante, Norbert Basengezi a réuni la presse mardi à Kinshasa pour motiver sa décision. L’ancien numéro 2 de la centrale électorale dit quitter son poste la tête haute. « Moi j’ai plutôt une joie en quittant la CENI parce que si je quittais sous le Coup de balle ce serait un regret », fait-il remarquer.

En effet, Basengezi Kantitima est l’un des acteurs qui ont joué un rôle important pour la tenue des élections couplées de décembre 2018. Il est même interdit de séjourner sur le territoire américain par le trésor d’État qui l’accuse, ainsi que deux autres hauts responsables de la Ceni dont le président Corneille Nangaa, d’être impliqués dans une vaste opération de corruption.

Mais en quittant ses bureaux du boulevard du 30 juin, l’homme dit n’avoir aucun regret. Il note avec sourire d’excellentes relations qui existent entre l’ancien président, Joseph Kabila et son successeur, Félix Tshisekedi. « Du jamais vu », se réjouit-il.




« Aujourd’hui c’est Félix Tshisekedi qui est président, il part manger chez Kabila et Kabila part manger chez lui. Nous n’avons jamais vécu ça, cette alternance est un acquis ». a-t-il souligné avant de dérouler d’autres réalisations de l’institution pour laquelle, il a travaillé pendant près de quatre ans.

Norbert Basengezi a également rendu un vibrant hommage à Joseph Kabila, pour la confiance placée en lui. Il a promis de faire profiter de son expertise à la future équipe. En principe, c’est ce 30 juin qu’expire officiellement le mandant de l’actuelle équipe dirigeante de la Ceni. Son rapporteur sortant, Jean Pierre Kalamba, a indiqué à CAS-INFO qu’au nom du principe de la continuité, le bureau Nangaa restera en fonction jusqu’à la désignation d’une nouvelle équipe.

Officiellement, M. Basengezi s’en va pour des raison de santé. Il a plaidé pour que les futurs animateurs de l’organe organisateur des élections en RDC viennent des milieux de la société civile. Il avait été lui-même nommé à ce poste en 2015 pour le compte du PPRD, l’ancien parti présidentiel. Avant son départ, il a également appelé à des réformes notamment sur le mode de scrutin des sénateurs et gouverneurs de provinces pour éviter de tomber dit-il,dans la corruption, récemment décriée

CAS-INFO
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