La restructuration de la Centrale électorale en rd congo préoccupe la Société civile afin de corriger les erreurs et abus suirvenus lors des élections organisées en décembre 2018 et début 2019. Voilà pourquoi une délégatuion de cette structure a rencontré la Présidente de l'Assemblée nationale pour lui remettre un mémorandum.
Parmi les suggestions contenues dans ce mémo, figurent celle relative à la nomination d'une femme à la tête de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Pour la Société civile, l'heure est venue pour que la représentativité des femmes dans les institutions publiques, notamment celles d'appui à la démocratie, devienne une réalité. Ce, conformément à la Constitution de la République.
Tout est parti du mémo de la société civile déposé récemment entre les mains de la présidente de l'Assemblée nationale.
Dans ce document de quatre pages, outre les questions liées au budget de l'Etat pour l'exercice 2020, trois autres points ont été épinglés. Il s'agit de la décentralisation, du respect des droits de la femme, et de la restructuration de la CENI.
S'agissant de la décentralisation, les signataires dudit mémo se sont prononcés pour sa poursuite et exigent la délimitation des entités territoriales décentralisées (ETD). S'ajoutent à cela, la désignation régulière des organes de gestion de ces entités, et l'organisation effective des élections locales.
Etant donné que cette étape est considérée comme le reliquat du processus électoral en cours et qui a abouti à la mise en place de l'institution Président de la République et des deux chambres du Parlement national.
Concernant le deuxième point, la Société civile exige tout simplement le respect de la Constitution au sujet du quota réservé à la femme dans les institutions publiques. Quant à la restructuration de la CENI, les membres de la société civile soulignent que cette question reste primordiale. Aussi, estiment-ils que cette restructuration devra tenir compte de la dépolitisation de cette institution d'appui à la démocratie. Pour y parvenir, la Société civile estime qu'il faille nommer des technocrates, des véritables experts, à l'exemple du président Corneille Naanga, qui est un enfant maison. Leur souhait est de confier la gestion de la Centrale électorale, cette fois-ci à une femme. Pas n'importe laquelle. Plutôt une fille maison. Etant donné que la désignation des membres du bureau de la CENI dépend des partis et regroupements politiques, la Société civile suggère à ces derniers d'avoir le courage de recruter les enfants-maisons.
Concernant la présidence de cette institution, la société civile rappelle que celle-ci n'est pas la chasse gardée des confessions religieuses dans la mesure où la société civile est plurielle. "Si l'église a eu à gérer la CENI à trois reprises, (Malamalu 1, Ngoy Mulunda, Malumalu 2, et Corneille Naanga) cela ne constitue pas une loi ou une parole d'évangile", martèle-t-elle.
Cette fois-ci, les voix s'élèvent, notamment celles de la Société civile pour exiger une femme à la tête de la CENI. Cette femme-là, insiste-t-on, devra être un enfant maison. C'est le souhait des signataires du mémo adressé à Jeanine Mabunda. Et au sein de la CENI, ce ne sont pas des compétences qui manquent. Un accent particulier devra également être mis sur l'expertise maison, qui devra constituer un atout majeur dans la gestion, à l'exemple de l'actuel président Corneille Naanga dont les prouesses et le sens élevé de professionnalisme électoral ne sont plus à démontrer.
Il faut donc souligner ici que la société civile met déjà en garde contre les enfants maisons fabriqués. Elle insiste sur une femme qui devra en principe jouir d'une expérience accumulée depuis la création de la centrale électorale jusqu'à au moins 2018, et plus precisement dans les opérations et le traitement des contentieux électoraux serait à même de bien diriger la CENI. Mathy MUSAU
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