"La main tendue par président de la République, à l'occasion de son investiture, est amputée dans la coalition FCC-CACH. On ne la voit plus. Par conséquent, cette main est devenue insaisissable", a déclaré, ce samedi 2 novembre 2019, dans une conférence de presse, Barthélémy Botswali, ancien ministre des affaires sociales du gouvernement central et président national de la Convention pour la démocratie et la liberté (CODELI).

Il a estimé qu'il est à ce jour impossible d'accéder à Félix Tshisekedi, bien que lui-même l'avait demandé le 24 janvier 2019, quand il faisait appel à tout le monde de venir reconstruire le pays.

Barthélémy Botswali a déclaré n’appartenir ni au FCC, ni à CACH et encore moins de Lamuka. " Aujourd'hui, la CODELI appartient à elle-même", a-t-il fait savoir. Néanmoins, cette formation politique a fait savoir qu’elle est toujours "rangée du côté des intérêts du peuple".

La vérité des urnes, un combat permanent

Par ailleurs, Barthélémy Botswali a estimé que la "vérité des urnes" est un combat qui doit être permanent. "Ce qui est passé est passé. Nous devons désormais regarder de l'avant pour veiller à ce que les résultats des prochaines élections soient conformes à la vérité des urnes. Pour y parvenir, il faut des réformes. Par exemple, revenir à deux tours pour la présidentielle, revoir ce problème de seuil de représentativité...", conseille-t-il.

Se disant lui-même victime des élections " scabreuses " du 30 décembre 2018, Botswali figure parmi les députés validés, invalidés, revalidés, réhabilités... mais n'a jamais siégé à l'Assemblée nationale.

"Candidat à la circonscription de Bolobo, j'ai été revalidé à la circonscription électorale de Lubumbashi. A ce jour, mon nom a disparu entre la Cour constitutionnelle et l'Assemblée nationale. Mes réclamations pour obtenir l'arrêt de ma revalidation demeurent sans suite...", dénonce-t-il.

Toutefois, il souhaite un mandat fructueux à toutes les institutions du pays mises en place, pour le bien-être du peuple congolais.

Sur un autre registre, la CODELI décrie l'insécurité dans l'Est du pays, car elle constitue un obstacle au progrès économique et social.

Quant au budget de l'État pour l'exercice 2020, de 10 milliards $US, Barthélemy Botswali le qualifie de " peu" par rapport aux potentialités de la RDC et aux attentes sociales de la population, mais "énorme" par rapport au passé, en termes de mobilisation des recettes.


MEDIA CONGO PRESS
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