30 ans de prison, c’est la peine à laquelle vient d’être condamné Bosco Ntaganda par la Cour pénale internationale à la Haye. L’ex-chef militaire de la branche armée de l’Union des patriotes congolais -UPC-, l’une des milices actives dans l’Est de la RD-Congo, en 2002 et 2003, avait été reconnu coupable le 8 juillet d’attaques contre les civils, de meurtres, de viols, d’esclavage sexuel, de persécution, de déportation et de pillage, des crimes qualifiés de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre et commis sous ses ordres.

Surnommé Terminator », « pour sa violence notoire », avait estimé la Mission des Nations unies en RDC, il a aussi lui-même participé aux crimes, en tuant notamment l’abbé Boniface Bwanalonga, un prêtre reconnu dans la communauté Lendu.

Pour l’accusation, sa position de chef, sa brutalité, et son absence de remords comptent pour circonstances aggravantes.

Conscient de l’enjeu, Bosco Ntaganda avait, au cours des plaidoiries mi-septembre, formé des vœux pour le nouveau gouvernement congolais, l’assurant de sa collaboration dans la recherche de la réconciliation. Soutenu dans ses guerres de l’Est congolais par l’Ouganda, puis le Rwanda, il avait assuré, tout au long de son procès, avoir agi pour la paix en Ituri.



René KANZUKU
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