Après la sortie médiatique du mardi 21 janvier 2020 de la présidente de l'Assemblée nationale, Jeanine Mabunda, qui répliquait au président de la république Félix Tshisekedi au sujet d’une probable dissolution de l’Assemblée nationale, le professeur André Mbata, dans un message publié le même mardi tard sur les réseaux sociaux, a déclaré que "nous avons toujours dit que tout le monde n'est pas juriste. Tout juriste n'est pas non plus constitutionnaliste.

Et d'ajouter, "le fait de se retrouver par hasard ou par chance président de l'Assemblée nationale ou du Sénat ne fait pas de quelqu'un un constitutionnaliste! Ils croient epater en utilisant des expressions latines qu'ils ne maitrisent même pas".

Sur un ton très dur, le professeur estime que "nos étudiants les plus faibles en première année de droit savent, par exemple, que la ratio legis d'une disposition constitutionnelle ou légale est sa raison d'être et non pas les conditions de sa mise en application".

André Mbata a dit douter fort que les artisans de l'inanition de la nation et leurs tambourinaires aient une quelconque leçon de droit constitutionnel à donner à qui que ce soit.

Pour lui, "les conditionnalités d'exercice de l'article 148 ne privent pas le Président Félix Tshisekedi de son droit constitutionnel de dissoudre un jour l'Assemblée nationale. Il n'a pas dit qu'il dissolvait, mais il peut le faire s'il y était contraint par les circonstances qui peuvent survenir demain si elles n'existent pas aujourd'hui".

Très critique envers Jeanine Mabunda, il poursuit qu' "on croyait son lingala ou sa traduction française très facile à comprendre. Dommage que certains compatriotes d'un certain regroupement politique ne maitrisent pas le droit constitutionnel même quand ils prétendent donner des leçons. On comprend la debandade dans un camp des politicailleurs qui aurait du mal à faire revenir 30 députés à l'Assemblée nationale si jamais celle-ci était dissoute et de nouvelles élections étaient organisées".

A en croire ce constitutionnaliste, "Félix Tshisekedi devrait avoir pitié et ne pas dissoudre, même si les conditions étaient réunies. Nos amis à qui Félix Tshisekedi a donné un nouveau souffle politique et qu'il a protégés jusque-là, devraient garder un profil bas pour ne pas énerver la nation qu'ils avaient condamnée à l'inanition".

LM
MEDIA CONGO PRESS
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