Le Cardinal Fridolin Ambongo Besungu a tenu une conférence de presse ce vendredi à Kinshasa, après sa tournée à l’est du pays, cette région en proie à l’activisme de groupes armés d’origine locale et étrangère. Il explique que l’un des problèmes majeurs dans cette partie de la RDC est la perméabilité de frontières nationales.

« Comment distinguer les populations qui sont au Congo depuis longtemps et d’autres personnes qu’on est en train de déverser au Congo d’aujourd’hui. Pour cela, il faut un État organisé. Il faut un contrôle de nos frontières. Le malheur dans l’Est, c’est que nos frontières sont poreuses. On peut entrer et sortir comme on veut parce que la frontière est artificielle. On ne se sait pas où se trouvent actuellement la frontière ».



Il poursuit, « c’est un risque de considérer quiconque d’expression rwandophone comme étranger. Ce serait une grosse erreur ».

Pour enfin évoquer la mission onusienne. « Ce serait une erreur de notre part en jetant dehors la Monusco. Si nous mettons la communauté internationale dehors, quelle image nous donnerons de notre pays? (…). Je n’ai pas dit que la Monusco est en train de favoriser la balkanisation. J’ai dit que la Monsuco a une mauvaise perception dans l’Est parce que sa première mission qui consiste à protéger la population civile n’est pas assurée complètement ».



Tony-Antoine Dibendila

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