"Comprenant que le discours sur la vérité des urnes ne prend plus, ils tiennent un discours de la peur, complotiste mal ficelé, où l’on mêle tout. Dans tous les cas, la solution est la même : Établir l'autorité de l'État sur nos frontières. C’est le travail de l’armée, pas d’un dialogue", a déclaré Ted Beleshayi.
Selon lui, "comme jamais auparavant, les FARDC ont une position de force face à tous les groupes armés dans l’Est du pays".
"Les nouvelles des redditions et des dépôts des armes nous réjouissent. La solution est militaire et diplomatique (bon voisinage), pas de dialogue ou consultation nationale", a-t-il fait savoir.
Le dialogue entre acteurs politiques poursuit Beleshayi, nous en avons connu plus d’une dizaine depuis la Conférence Nationale Souveraine souvent avec les mêmes acteurs. Et sur l'Est rappelle-t-il, on a eu la conférence de Goma, la Conférence d’Addis-Abeba maintenant avec Félix Tshisekedi, nous devons régler le problème militairement et diplomatiquement.
"Ces discours alarmistes sur l’Est du pays, pied de nez pour la tenue d’un dialogue est très étonnant car il tombe à un moment où notre armée a nettement pris le dessus sur tous les groupes armés, et est en phase de pacifier le pays. Tous s’abstiennent à encourager les efforts des FARDC", a-t-il indiqué.
Pour terminer, Ted Beleshayi "annonce une grande marche de soutien aux FARDC qui se tiendra sur toute l’étendue de la République. Cette marche sera apolitique et citoyenne".
Jeff Kaleb Hobiang