Il y a 30 ans jour après jour, la RDC s’ouvrait au processus démocratique. Après plus de 20 ans de règne sans partage, Mobutu pressé de toute part , avec le vent de la perestroïka soufflé par Michael Gorbachev, Mobutu annonce le 24 Avril 1990 la fin du parti unique, le Mouvement Populaire de la Révolution, « MPR », pour laisser place au multipartisme.

Une nouvelle ère commence en RDC, alors Zaïre! Mais il a fallu attendre 7 ans , pour voir l’homme fort du Zaïre être chassé du pouvoir par Laurent Désiré Kabila, avec l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération, AFDL. Alors que son avènement au pouvoir a suscité beaucoup d’espoirs avec des projets intéressants, à l’image du service national, M’zée KABILA est aussi perçu comme un dictateur en gestation.

Kabila dote le Pays d’une constitution et organise les premières élections libres



Des indices sérieux le démontrent, c’est le cas de la création du Comité du Pouvoir Populaire CPP , ou encore l’emprisonnement des nombreux journalistes selon un rapport de Journaliste en Danger JED. Mais hélas, en 2001, il est assassiné lâchement dans son bureau du Palais de Marbre. Son fils Joseph Kabila prend les rênes du Pays. De lui, il faut mettre à l’actif, la création des plusieurs partis politiques au vrai sens du mot, à l’issue du Dialogue Intercongolais de Sun City. Il dote le Pays d’une constitution en 2006 et organise les premières élections libres, transparentes et démocratiques auxquelles tout le monde participe. Il récidive en 2011.

Alors qu’il est soupçonné de vouloir se maintenir au pouvoir après l’expiration de son deuxième et dernier mandat constitutionnel, Joseph Kabila glisse de deux ans et organise finalement les élections en Décembre 2018, auxquelles il ne participe pas. Malgré tout, des atteintes aux libertés individuelles ont été répertoriées sous Joseph Kabila par plusieurs organisations internationales, les sanctions envers plusieurs dirigeants de son régime en sont la preuve. Tout de même , il faut le dire , les élections étant un thermomètre pour la démocratie, cela a permis à Joseph Kabila, de sortir par la grande porte du pouvoir.

Une 1er transition pour le moins démocratique et pacifique







En janvier 2019, Félix Tshisekedi, fils de l’opposant historique à Mobutu, était investi président à l’issue d’élections très controversées. Une première transition pour le moins pacifique mais un peu particulière, parce que le nouveau chef de l’État n’a quasi aucun contrôle sur les assemblées nationale comme provinciales, dominées par son prédécesseur Joseph Kabila.

Aujourd’hui, son successeur Félix Tshisekedi tente tant bien que mal d’asseoir un régime démocratique. On n’assiste plus à l’interdiction des manifestations notamment de l’opposition et la RDC gagne des places en ce qui concerne la liberté de la presse, la liberté d’expression est garantie, un chapelet des bonnes intentions qui laisse croire qu’une vraie ère de démocratie s’ouvre.

Mais en 30 ans, il faut le dire, le bilan démocratique de la RDC reste mitigé, et le chemin à parcourir est long...


Actu Rdc / MCP, via mediacongo.net
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