Le Parquet près le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa-Gombe a mis la main, ce mercredi 08 juillet, sur le libanais Ali El Finesh, débiteur insolvable du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) depuis 2012 et qui vivait dans la clandestinité. Ce dernier avait bénéficié d’un double prêt sur base, selon l’un de ses avocats, de deux certificats d’enregistrement aux noms de Benoît Lwamba Bindu, premier président de la Cour constitutionnelle, et de Kisolekele.

Me Peter Ngomo précise à Scooprdc.net que c’est après vérification de l’authenticité de ces documents par la Direction juridique du FPI qui avait validé les dossiers, que ces deux prêts avaient été accordés à son client Ali El Finesh. Il soutient, contrairement aux allégations de fausseté, que ces certificats sont authentiquement vrais et parle d’un prêt global de 800 mille USD en lieu et place de 2,8 millions USD comme communiqué à Scooprdc.net par l’un des avocats du FPI.

Me Peter Ngomo explique que le problème s’est posé à l’échéance du prêt lorsque Ali El Finesh n’a pas honoré ses engagements et que le FPI voulait saisir les immeubles hypothéqués. «Le premier président de la Cour de cassation Benoît Lwamba s’est opposé, disant ne pas connaître ce dossier de prêt. Or, c’est son avocat malheureusement déjà décédé et un certain Victor, proche de Benoît Lwamba qui avaient accompagné Ali El Finesh dans toutes les démarches pour l’obtention de ce prêt», déclare l’avocat.





Quant au certificat de Kisolekele, Me Peter Ngomo affirme que ce dernier a confirmé son authenticité et reconnu les faits. Seulement, ses enfants dont les noms y figurent, ont saisi la justice pour s’opposer à la saisie de leur bien commun avec leur père. Ainsi pour l’avocat, son client est victime des personnes qui l’ont manipulé de par ses activités et utilisé comme paravent pour soustraire l’argent au FPI. Dossier à suivre !

Par Agnelo Agnade.
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