Le Front commun pour le Congo (FCC), plateforme de Joseph Kabila, "
ouvre tôt la course au pouvoir", c'est le constat fait par le député de l'Opposition, Christophe Lutundula, membre d'Ensemble pour le changement de Moïse Katumbi.

Invite du magazine FACE-À-FACE sur TOP CONGO FM, il analyse ainsi la situation : "on voit qu'il y a une partie de la Coalition (au pouvoir), une des composantes importantes, le FCC, qui n'est plus intéressée, en réalité, à la gestion, la gouvernance. Ils projettent les élections, ils disent si ça gagnent dans la gouvernance, ce n'est pas moi, c'est le président Tshisekedi".

Conséquence, "le pays est en train de déraper", se désole Christophe Lutundula.

Et cet état de choses ne semble pas profiter à l'Opposition. "l'effort pour proposer des offres politiques alternatives est moindre. On compte sur le tribalisme, le chantage politique et sur un espace qu'on peut avoir à la Commission électorale nationale indépendante".

Pourtant, membre de l'Opposition, il tranche net : "c'est gravissime. Nous ne pouvons pas continuer avec ça".

Tout ceci s'explique par le fait que "la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a été dévoyée, détournée de sa mission originelle, (de sa) philosophie du départ", regrette  le député Lutundula, auteur d'une proposition de loi sur la réforme de la centrale électorale congolaise 

Du coup, pointe-t-i, "la CENI est devenue le champ de bataille pour la conquête et la conservation du pouvoir, de sorte que ceux qui sont au pouvoir ou les opposants, ou même les candidats indépendants, considèrent, hélas, qu'avoir une main mise sur la CENI, la privatiser pour ses intérêts, c'est la victoire assurée".

"Il faut revoir la conception, surtout les paramètres de base, les fondamentaux ", préconise Christophe Lutundula.



Éric Lukoki 
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