Réagissant à la suite du massacre de Kipupu qui a fait une centaine des morts, le président de l’ECIDE et membre du praesidium de la plate-forme Lamuka, Martin Fayulu, dit avoir appris avec consternation le massacre de plus de 200 personnes perpétrés le 16 juillet 2020 dernier à Kipupu dans la province du Sud-Kivu par des groupes armés bien identifiés soutenus par des puissances extérieures.

Martin Fayulu estime que ces massacres à répétition contre les populations civiles participent à un plan de déstabilisation de la partie Est de la RDC.

« Massacre de plus de 200 personnes perpétré à Kipupu au Sud Kivu : mes compatriotes sont abandonnés à leur triste sort à cause du manque de leadership dans le pays. », a écrit le candidat président de l’élection 2018.

Pour ce, il appelle à une enquête internationale qui doit impérativement être diligentée.

Dans la nuit du 16 au 17 juillet 2020, une centaine des civils, y compris des femmes et enfants, complètement désarmés ont été massacrés à Kipupu, chef-lieu du secteur de Itombwe, dans le territoire de Mwenga, dans la province du Sud-Kivu.

Certaines victimes auraient été décapitées à la machette et des femmes violées avant leur exécution.

Les auteurs de ces crimes odieux seraient des éléments de la coalition des milices armées Ngumino, Twiguaneho et Red Ntabara qui agiraient sous la coordination du
colonel déserteur des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), et ex-commandant second en charge des Opérations et Renseignements à Walikale dans la province du
Nord-Kivu, Michel Rukunda dit Makanika », avait dénoncé Filimbi.

Le mouvement Filimbi avait indiqué qu’ils auraient agi en représailles à des affrontements, contre
les autres milices locales, dans le village de Kalingi au cours desquels ils auraient perdu plusieurs
combattants.

Thierry Mfundu

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