Les 12 signataires de l’appel du 11 juillet continuent avec les consultations au sujet de des réformes censées balisées la voie à un processus électoral transparent et apaisée  à l’horizon 2023. 

Sur le plan organique, ces personnalités proposent notamment la révision de la loi portant organisation et fonctionnement de la CENI. Elles proposent que la plénière de la centrale électorale soit supprimée. Dans leurs recommandations, elles souhaitent que la composition du bureau de la CENI soit réservée à une représentation paritaire tripartite: société civile, opposition politique et majorité parlementaire, en raison de trois ou quatre membres par composante.

Elles suggèrent également que les personnalités qui ont pris part aux élections au cours de dix dernières années ou ayant exercé des responsabilités politiques ou partisanes soient exclues. 

Ces personnalités proposent que soit confiée la mission de désignation du président de la CENI à l’ensemble de la société civile et non seules confessions religieuses ne précisant dans la loi organique révisée, les modalités de cette désignation. Elles suggèrent même une répartition:

Président (société civile)
1er vice-président (majorité)
2e vice-président (opposition)
3e vice-président (majorité)
Rapporteur (société civile)
Rapporteur adjoint (majorité)
Questeur (opposition)
1er questeur (majorité)
2e questeur adjoint (société civile) 
Autre question autour de laquelle, elles ont insisté: les finances de la CENI. Ces personnalités proposent que soit rendue obligatoire la publication des états financiers trimestriels et une revue semestrielle à charge de la Cour des comptes. Après consultations, ces propositions seront présentées à l’Assemblée nationale dès la rentrée parlementaire de septembre. 
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