C’est ce vendredi 4 Septembre 2020 que les mouvements LUCHA et FILIMBI avait invité, les mouvements citoyens et autres, à un sit-in devant l’ambassade du Rwanda à Kinshasa pour demander l’expulsion du diplomate Vincent Karega, à la suite de ces propos négationnistes sur le génocide Congolais.

« Nous demandons la mise en œuvre du rapport Mapping qui retrace l’implication des pays voisins dans ce qui a été l’enfer de nos frères et sœurs à l’est du pays : les massacres, les viols, les vols et la destruction des communautés », a fait savoir Carbone Beni, dans une interview exclusive accordée à Politico.cd

Et de poursuivre : « Mais aussi nous demandons la protection du Dr Mukwege et alertons le Rwanda que les menaces qui sont proférés à l’encontre du Dr sont de la responsabilité des rwandais en premier et si quelque chose arrivait au Dr ça serait les rwandais qui seront directement ciblés ».


Pour ce qui l’en est de l’objectif de la marche anti-Vincent Karega, Carbone Beni estime qu’il a été partiellement atteint. Nous sommes en train de penser, dit-il, que c’est une première et d’autres activités vont être organisées afin d’obtenir l’expulsion Vincent Karega.


« Nous ne sommes pas arrivés bien sûr devant l’ambassade mais nous étions à 200 mètres et ça s’est passé dans le sens pacifique au-delà des actes de répression inutile de la police », nous confie-t-il.


Cette fois-ci, l’intervention de la police a été un peu brutale, fait observer Carbone Beni, dans le sens que ce n’était pas important d’interpeller les uns et les autres, ce n’était pas important de tirer des coups de gaz lacrymogènes, les manifestatants étaient pacifiques et calme, soutient-il, tout en relevant que « c’est quand-même pondérée par rapport à ce que nous étions en train de vivre sous l’ère Kabila ».


« Il y a eu d’énormes pertes, il y a des personnes qui sont blessés qui ont été gazées, d’autres ont été tabassées par la police, et qui sont à l’hôpital Maman Yemo presque 7 personnes. Il y a eu des pertes des téléphones, il y a eu des blessés légers ça c’est à déplorer c’était inutile qu’on en arrive là ».

Pour ce qu’il en est de la suite, Carbone Beni précise : « nous allons communiquer l’opinion sur d’autres activités qui seront tenues jusqu’à l’obtention du départ de Monsieur Vincent Karega de notre sol, et nous pensons mener des activités jusqu’à ce qu’il partira. La presse et l’opinion pourraient dans le jour à venir être contactées.

Hervé Pedro

C’est ce vendredi 4 Septembre 2020 que les mouvements LUCHA et FILIMBI avait invité, les mouvements citoyens et autres, à un sit-in devant l’ambassade du Rwanda à Kinshasa pour demander l’expulsion du diplomate Vincent Karega, à la suite de ces propos négationnistes sur le génocide Congolais.


« Nous demandons la mise en œuvre du rapport Mapping qui retrace l’implication des pays voisins dans ce qui a été l’enfer de nos frères et sœurs à l’est du pays : les massacres, les viols, les vols et la destruction des communautés », a fait savoir Carbone Beni, dans une interview exclusive accordée à Politico.cd


Et de poursuivre : « Mais aussi nous demandons la protection du Dr Mukwege et alertons le Rwanda que les menaces qui sont proférés à l’encontre du Dr sont de la responsabilité des rwandais en premier et si quelque chose arrivait au Dr ça serait les rwandais qui seront directement ciblés ».

Pour ce qui l’en est de l’objectif de la marche anti-Vincent Karega, Carbone Beni estime qu’il a été partiellement atteint. Nous sommes en train de penser, dit-il, que c’est une première et d’autres activités vont être organisées afin d’obtenir l’expulsion Vincent Karega.

« Nous ne sommes pas arrivés bien sûr devant l’ambassade mais nous étions à 200 mètres et ça s’est passé dans le sens pacifique au-delà des actes de répression inutile de la police », nous confie-t-il.

Cette fois-ci, l’intervention de la police a été un peu brutale, fait observer Carbone Beni, dans le sens que ce n’était pas important d’interpeller les uns et les autres, ce n’était pas important de tirer des coups de gaz lacrymogènes, les manifestatants étaient pacifiques et calme, soutient-il, tout en relevant que « c’est quand-même pondérée par rapport à ce que nous étions en train de vivre sous l’ère Kabila ».

« Il y a eu d’énormes pertes, il y a des personnes qui sont blessés qui ont été gazées, d’autres ont été tabassées par la police, et qui sont à l’hôpital Maman Yemo presque 7 personnes. Il y a eu des pertes des téléphones, il y a eu des blessés légers ça c’est à déplorer c’était inutile qu’on en arrive là ».

Pour ce qu’il en est de la suite, Carbone Beni précise : « nous allons communiquer l’opinion sur d’autres activités qui seront tenues jusqu’à l’obtention du départ de Monsieur Vincent Karega de notre sol, et nous pensons mener des activités jusqu’à ce qu’il partira. La presse et l’opinion pourraient dans le jour à venir être contactées.

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