Le Pr. Kodjo Ndukuma du PPRD a expliqué la genèse et l’évolution de la crise qui empoisonne les relations entre le Front commun pour le Congo (FCC) et le Cap pour le changement (CACH), deux plates-formes au pouvoir en RDC, au cours de la matinée politique organisée vendredi, par le regroupement politique Action alternative pour le bien-être et le changement (AAB), en la salle de cinéma du Show Buzz dans la commune de la Gombe.

Pour parler de cette évolution, l’orateur a donné de réponses à trois questions, à savoir, «d’où venons-nous; où en sommes-nous; et où allons-nous».

A la question d’où venons-nous, le Pr. Kodjo Ndukuma a brossé la genèse de la coalition au pouvoir en RDC, en partant des résultats des élections de 2018, qui ont consacré la victoire à la présidentielle d’un acteur politique de l’opposition CACH tout en accordant majorité parlementaire de près de 88 % au FCC.

Selon ces résultats, a-t-il dit, une cohabitation gouvernementale FCC-CACH s’imposait et a été contournée par la signature d’un accord politique entre le Président de la République sortant et le Président de la République entrant. Il a fait savoir que les autorités morales des deux plateformes politiques avaient convenu d’une coalition gouvernementale, mieux adaptée à la situation politique particulière du pays.

S’agissant de la crise FCC-CACH, Kodjo Ndukuma explique qu’elle remonte aux tentatives de retardement de l’installation du bureau du Sénat au motif qu’un parti politique membre du CACH se retrouvait sans sénateur élu malgré la présence de députés provinciaux issus de ses rangs parmi les électeurs, ajoutant qu’elle s’est poursuivie avec la gestion des affaires courantes par l’administration de la présidence en lieu et place du 1erministre et du gouvernement sortants en attendant la remise et reprise avec la nouvelle équipe gouvernementale.

Pour lui, la nomination par le Président de la République des animateurs d’entreprises minières sans en discuter au préalable avec le partenaire de la coalition a été présentée comme le troisième incident entre les coalisés et les ordonnances nommant 3 nouveaux juges à la Cour constitutionnelle.

Devant les personnalités, cadres et militants de ce regroupement, la deuxième force politique du FCC, le Pr Kodjo Ndukuma a stigmatisé ce qu’il a qualifié de «tentative de présidentialisation du régime politique de la RDC», contrairement aux prescrits de la Constitution qui prônent un régime parlementaire rationalisé.

Auparavant, le député Richard Ndambu Wolang a présenté des différentes personnalités de l’AAB, un regroupement politique qui compte 16 partis politiques répartis sur l’étendue du territoire de la RDC, aligne 27 députés et 8 sénateurs, auxquels s’ajoutent 25 élus provinciaux, avant de passer la parole au Professeur Kodjo Ndukuma du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD).

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