La politique est dynamique mais elle ne donne pas lieu à la suppression des faits historiques. La fin de la coalition Fcc-Cach, décrétée par le président Félix Tshisekedi a ouvert la voie à une nouvelle configuration politique en Rd-Congo. Comme il fallait s’y attendre, cette nouvelle donne s’accompagne de remous politiques lesquels ont remis à la surface des vieux démons de la division.


C’est le péché mignon dont le président ad intérim de l’Udps s’est rendu coupable en jouant au plus grand commun diviseur au sein de la dynamique qui se construit pour la constitution effective de l’Union sacrée de la nation en remplacement de la défunte Fcc-Cach.


Diviser pour mieux régner est un principe de gouvernance politique qui ne disparaitra pas de si tôt tant de nombreux acteurs politiques y recourent pour se maintenir au pouvoir ou se repositionner. Alors que des discussions allaient bon entre le chef de l’Etat et les principaux partenaires de sa nouvelle vision politique dénommée Union sacrée de la nation, le président a.i de l’Udps s’est improvisé coupeur d’élan de rapprochement entre trois frères, compatriotes et partenaires politiques de renom ayant un destin commun pour le Congo.


Sans titre ni qualité, Jean Marc Kabund s’est empressé de convoquer les députés nationaux du Fcc ayant fait allégeance à Fatshi et l’Union sacrée de la nation pour leur dévoiler les secrets des discussions d’une rencontre à laquelle ils n’étaient pas conviés. Pire, le président intérimaire de l’Udps s’est autorisé de vilipender Moïse Katumbi et Jean Pierre Bemba, deux leaders respectivement d’Ensemble pour la République et du Mouvement pour la libération du Congo (Mlc).


Qu’est-ce qu’il espérait obtenir en diabolisant deux leaders politiques dont la contribution dans la chute du bureau Mabunda et le basculement de la majorité parlementaire reste indéniable ? Jean Marc Kabund aurait-il un problème particulier ou personnel (c’est selon) avec Moïse Katumbi et Jean Pierre Bemba ? Il devrait avoir le courage de le mettre sur la place publique au lieu de chercher à torpiller l’élan pris par la majorité des Congolais pour enfin vivre un vrai changement dans leur vécu quotidien.


Notre séparateur des alliés politiques au sein de l’Union sacrée de la nation aurait peut-être l’intention d’administrer un nouveau principe politique en Rd-Congo : tout pouvoir vient de Kabund et il le distribue à qui il veut ? » On ne le dira jamais assez, l’UDPS, du haut de ses trois décennies de « combat » politique n’est pas parvenue à se doter d’une élite politique de standard d’homme d’Etat. Le parti loge jusqu’à son accession à la Magistrature suprême, de plus de combattants que de cadres capables d’assumer des charges publiques.


Quel intérêt aurait M. Kabund à mettre sur la place publique des délibérations de responsables ? A moins de le faire dans l’intention inavouée de faire le jeu de l’adversaire qui ne rêverait que l’échec de la nouvelle coalition voulue citoyenne !

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