Cinq mois après son remplacement à la tête de l’ex ONATRA, Daudet Laya, alors DG ai de la SCTP, avait savouré le son des menottes à ses poings. L’actuel ancien directeur général ad intérim de la SCTP aurait détourné 6 milliards des francs congolais au grand étonnement des agents et cadres de cette société publique.

Ce montant, apprendra-t-on , émargeait d’un financement du gouvernement dans le cadre du budget d’investissement de l’Etat pour l’exercice 2018, réengagé en 2019.


Sur les 20 milliards CDF que devrait verser l’Etat pour la relance de cette entreprise presqu’à l’arrêt , 6 milliards ont été versés comme acompte. Et cette acompte a permis, comme le témoignent ces agents et cadres de cette société, à la relance des activités au sein de la SCPT et ses multiples affectations ont été justifiées auprès des ministères du Budget et des Finances.

Des pièces justificatives brandies, dépenses retracées, la justice va finalement remettre en liberté d’abord provisoirement dès le 31 décembre 2020, soit près d’un mois après, ensuite libéré et totalement blanchi le 16 février 2021 après un examen minutieux du procureur général près la cour d’appel de Kinshasa /Matete qui le classera sans suite faute des preuves des accusations portées contre Daudet Laya.

De quoi s’interroger sur cette nouvelle pratique de la justice congolaise qui consiste à arrêter publiquement et libérer en catimini faute des preuves !

Thierry Mfundu/CONGOPROFOND.NET
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