Le Front commun pour le Congo (FCC) a formellement décidé de se ranger dans l’opposition et surtout d’y rester afin de préserver les acquis démocratiques de la République Démocratique du Congo.







La question de la désignation du porte-parole de l’opposition est sur toutes les lèvres depuis la rupture de la Coalition FCC/CACH.


Le député nationale, Lumeya Dhu Malegi du Front commun pour le Congo (FCC) estime que ça ne pose aucun problème si Joseph Kabila occupe le poste de porte-parole de l’opposition au cours de cette législature.


« Aucune honte si Joseph Kabila doit être le numéro 1 de l’Opposition où nous sommes. Nous devons être preneurs de cette fonction pour y imprimer un autre rythme. Nous avons géré le pays. Nous n’allons pas spéculer », a dit l’ancien ministre des Affaires foncières.


« Le FCC ne participera pas au gouvernement de Sama Lukonde », avait annoncé Raymond Tshibanda, president de la cellule de crise dans un communiqué.


Se considérant comme le « gardien des acquis démocratiques et d’une transition pacifique légués aux Congolais de toutes les tendances », la plateforme de Joseph Kabila prévient que « ceux qui seront tentés par la course au partage de postes illégitimes et se retrouveront dans ce gouvernement le seront en contradiction avec les valeurs et option de la famille politique FCC ».


Majoritaire à l’Assemblée nationale au début de la législature, le FCC a perdu la plupart de ses députés, voire de ses cadres au profit de l’Union sacrée, après le divorce prononcé entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila, mettant fin à la Coalition FCC-CACH noué au début du mandat de l’actuel Chef de l’État.


Notez que le poste de porte-parole de l’opposition est prévu dans la loi portant statut de l’opposition et que cette dernière n’a jamais réussi à le faire depuis 2007.

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