L’ancien ministre de la coopération internationale Guillaume Manjolo a été placé en garde à vue le lundi 10 mai par la Police Judiciaire du Parquet Général près la Cour de cassation pour une présomption de détournement de fonds destinés au fonctionnement du ministère, selon les informations livrées par Georges Kapiamba, président de l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice.
Le président de l’ACAJ évoquait dans son tweet, le principe de redevabilité : “Guillaume Manjolo, ex Ministre à la coopération internationale, est auditionné et gardé à vue depuis hier par la Police Judiciaire du Parquet Générale près la Cour de Cassation pour “détournement des frais de fonctionnement de +- 100 000 $ dont il a eu la charge de gérer. C’est la redevabilité redevabilité.
En réaction, Guillaume Mandjolo voit derrière l’acte de la police judiciaire l’intention délibérée de l’humilier. A l’en croire, la police judiciaire l’a humilié en faisant « exprès de confondre la dotation dévolue à titre individuel aux VPM et Minetat avec les frais de fonctionnement ». La République a selon lui, perdu « sa superbe et la Croix saigne abondamment ».
Contacté par POLITICO.CD, un membre de la cellule de communication de l’ancien ministre persiste sur la confusion entre la dotation dévolue aux VPM et Minetat à titre individuel
« Faux, il s’agit d’une confusion entre la dotation dévolue aux VPM et Minetat à titre individuel et non des frais de fonctionnement. L’évaluation est en cours, l’affaire date de juillet 2020 », a-t-il dit sous anonymat.
Aux dernières nouvelles, l’ancien ministre d’État en charge de la Coopération Internationale dans le Gouvernement Ilunkamba, Pépin-Guillaume Manjolo dément avoir été placé en garde à vue. En même temps, certaines sources confirment son arrestation.